Résumé d’Un soir d’été
“Nous étions six – cinq garçons et une fille – insouciants, frivoles, joyeux, dans un été de tous les possibles. Pourquoi a-t-il fallu que l’un d’entre nous disparaisse ?”
S’inspirant d’une histoire vécue, Philippe Besson retrace un drame de sa jeunesse, survenu dans l’île de Ré, un soir de juillet, au milieu des années 80.
Fiche technique
Titre : Un soir d’été
Auteur : Philippe Besson
Édition : Julliard
Pages : 208
Parution : 04.01.2024
Âge : À partir de 16 ans
Formats & Prix : Papier : 20.00€ • Ebook : 13.99€ • Audio : 19.99€ (ou un crédit)
Mon format de lecture : J’ai découvert ce livre dans sa version audio, lue par Julien de Saint Jean.
Mon avis sur Un soir d’été
Je rongeais mon frein depuis janvier (et la sortie du dernier roman de Philippe Besson) pour attendre la saison estivale qui, je le savais, me plongerait dans l’ambiance optimale pour enfin découvrir Un soir d’été. Et ma patience fut récompensée le mois dernier, lorsque je me suis retrouvée sur l’île de Ré des années 80 entourée d’une bande d’adolescents qui pour certains se connaissent depuis toujours, d’autres depuis quelques jours, et qui vont se retrouver liés à jamais par le mystère qui va venir les percuter lors d’un soir d’été.
Un soir d’été : entre nostalgie et lenteur
Le récit a commencé sous de très bons auspices, me retrouvant dans chacun des mots de Philippe Besson qui décrit si bien la magie de l’été et de la jeunesse combinés. Mes grands-parents ayant acheté une maison sur l’île d’Oléron l’année de ma naissance, qui est vite devenu le QG de tous nos étés et là où j’ai mes meilleurs souvenirs d’enfance, Un soir d’été n’a pu que résonner en moi et toucher une corde sensible. Et rien que pour ça, je ne regrette absolument pas d’avoir fait cette lecture.
Maintenant, je dois avouer qu’une fois le premier émerveillement passé, la langueur poisseuse et ensoleillée de l’intrigue m’a donné une grande impression de lenteur. Le rythme devient vite ennuyeux et en vient parfois à tourner en rond, alors que j’attendais désespérément que la fameuse disparition promise dans le résumé survienne – ce qui n’arrive finalement qu’à la moitié du roman, le temps de faire la rencontre de tous les protagonistes, de partager leur quotidien et leur contexte.
À partir de là, les évènements ont contribué à (un peu) réveiller mon intérêt. Mais même alors, tout le déroulé de l’histoire m’a paru très attendu. Après réflexion, je pense que l’auteur aurait gagné en dynamique s’il n’avait pas construit son récit sur une chronologie linéaire, mais plutôt sur des allers-retours entre l’avant et l’après de la disparition, pour faire écho entre les évènements et les lier différemment. Mais ce n’est bien sûr que mon humble avis.
D’autant plus que plus on se rapproche de la fin, plus il devient évident qu’Un soir d’été ne contiendra aucune surprise (ou presque) et encore moins de réponse à nos questions. Et si j’ai trouvé la conclusion touchante, elle n’aura pas permis de me faire revoir mon ressenti de début de lecture.
En bref
En bref, Un soir d’été de Philippe Besson m’a plu pour son ambiance et l’environnement qu’il développe, mais le fameux mystère du résumé n’est pas parvenu à me séduire – à cause de son rythme trop lent et de son caractère trop convenu. Je suis donc finalement restée sur ma faim.
Ma note
La citation d’Un soir d’été
De nouveau, je pense à ce que parfois les gens nous disent entre les mots et qu’on ne relève pas, à ce qu’ils nous montrent d’eux et qu’on ne regarde pas, parce qu’on est affairé ailleurs ou simplement distrait, parce que la vie d’autrui au fond ne nous intéresse pas tant que ça, ou parce qu’on ne sait pas que celui qui, de loin, semble nager peut en réalité être en train de se noyer. Je songe à nos indifférences, à nos désinvoltures qui, la plupart du temps, sont sans conséquence et qui quelquefois s’avèrent coupables. Je songe à ceux que nous laissons partir sans comprendre qu’ils nous suppliaient en silence de les retenir.
Philippe Besson, Un soir d’été
Le mot de la fin
C’est déjà le sixième roman de l’auteur que je découvre – et même si ce n’est pas mon préféré, il reste malgré tout un très bon candidat si tu recherches une lecture 100% estivale. Ou alors, tu peux toujours te rabattre sur l’un de ceux-là – qui sont tous de très bonnes lectures (avec même un coup de cœur dans le lot !) :
De mon côté, je pense m’attaquer bientôt au Dernier Enfant, seul roman de Philippe Besson disponible en audio que je n’ai pas encore découvert. Et idéalement, au vu de la couverture, j’aimerais avoir/prendre le temps de l’écouter avant la fin de l’été (ce qui n’est pas gagné, mais il faut savoir rester positif dans la vie) !
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Mais avant de partir, viens me dire en commentaires si tu as déjà lu roman de Philippe Besson et si Un soir d’été te donne envie !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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