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Chronique Lecture | Rebel University – T1 : Hot as Hell, de Alfreda Enwy & Alicia Garnier

Couverture de Hot as Hell, le tome 1 de la saga Rebel University d'Alfreda Enwy & Alicia Garnier.

Résumé du tome 1 de Rebel University

Tome 1 : Hot as Hell

Une rencontre percutante qui pourrait tout changer !

Défenseur de l’équipe de hockey, les Grizzlys, Hunter Clark fait partie de l’élite de Rebel University. Son prénom – comme celui de ses trois colocs – est sur toutes les lèvres du campus. Pourtant ce n’est pas la célébrité qui va lui faire perdre la tête mais sa rencontre inattendue et explosive avec Harper.

Qui est cette Harper ? Non seulement elle est insensible à son charme mais en plus elle ne semble pas l’apprécier, lui que tout le monde adore grâce à sa merveilleuse personnalité ! Quel culot !

Ne lui en déplaise, Harper ne ressemble en rien aux filles qu’il a l’habitude de fréquenter. Une taille plus size qu’elle assume pleinement en la défendant sur ses réseaux sociaux consacrés au body positive, des études de journalisme qui la passionnent, elle a clairement autre chose à faire qu’aduler un sportif comme Hunter.

Mais un coup du sort va les obliger à passer beaucoup de temps ensemble. Hunter y voit l’occasion parfaite de lui montrer pourquoi tout le monde l’adore et qui sait, peut-être, la faire craquer pour lui ?

Éditions Hugo Roman

Fiche technique

Titre Rebel University – T1 : Hot as Hell

Autrices : Alfreda Enwy & Alicia Garnier

Édition – Collection : Hugo Roman – New Romance

Nombre de pages : 256

Date de parution : 06.09.2023

Âge : À partir de 15 ans

Prix : 17.00€

Remarque : J’ai lu ce livre dans le cadre de l’édition 2023 du Pumpkin Autumn Challenge.

Mon avis sur le tome 1 de Rebel University

Cela faisait longtemps que j’entendais parler et que je souhaitais découvrir Alicia Garnier. La sortie de son nouveau roman à quatre mains, écrit avec Alfreda Enwy, a donc été l’occasion parfaite de sauter le pas. Il faut dire que le résumé, qui nous promet une romance universitaire dans le milieu du hockey, chose que je n’avais pas lue depuis trèèès longtemps, m’intriguait bien.

Et pour rendre cette lecture encore plus dynamique, je l’ai partagée à l’occasion d’une lecture commune avec Carole du compte Instagram @lectrice_vagabonde, avec qui nous avons échangé sur nos impressions tout au long du roman !

Et ce fut en effet une bonne lecture, bien que je n’aie pas ressenti le “truc” qui fait que tout le monde semble encenser le roman depuis sa sortie. C’était sympa, mais loin d’être sans défauts en ce qui me concerne.

Mais avant d’en arriver aux choses qui “fâchent” (même s’il n’y a rien de dramatique là-dedans), parlons d’abord des points forts de Rebel University !

Rebel University et son héroïne qui casse les codes

L’élément que je retiendrai de ma lecture de Hot as Hell sera sans aucun doute le personnage d’Harper en elle-même, mais aussi toutes les causes qu’elle prône et qu’elle représente. Que ce soit son militantisme dans le domaine du body positive dont elle est une figure sur Instagram, son engagement permanent pour le féminisme en général, en particulier envers celles qui ne peuvent pas ou n’osent pas porter leur propre voix, son amour obsessionnel et un peu glauque pour les tueurs en série, le podcast qu’elle anime sur le sujet à la radio de la fac, ses études de journalisme et son implication au journal de l’université, sa détestation du froid…

Tout m’a plu chez elle, parce qu’elle est une personne entière, sensible et déterminée, qui fait les choses à fond quitte à devoir imposer sa place. J’aime ce genre de personnage féminin. Vraiment. En particulier lorsqu’on voit que les autrices ont eu l’intelligence de ne pas la copier aux autres modèles d’héroïnes de romances que l’on connaît déjà : Harper a des courbes, des formes, des bourrelets et de la cellulite – elle ne s’en cache pas et assume pleinement sa beauté et sa féminité. Et ça fait du bien.

Photo d'une jeune femme en sous-vêtements face à son miroir où il y a écrit "You're so much more than you see in the mirror", pour illustrer ma chronique du premier tome de Rebel University.

Tout comme le fait de voir que les autrices ne sont pas tombées dans le piège du “drame”. Ce premier tome de Rebel University n’est pas une romance avec des personnages hantés qui vont se reconstruire en rencontrant l’amour. Ce sont justes deux jeunes que tout oppose qui vont tomber amoureux, comme une simple comédie, et ce même s’ils ont chacun un passé avec quelques épreuves derrière eux. Et encore une fois : C’était agréable.

Hunter, un hockeyeur en dehors de la glace

Maintenant, j’avoue que je ne pense pas que Hunter, le personnage principal, me restera très longtemps en tête. Je l’ai trouvé plus quelconque. Certes gentil et attentionné, bien que prompt à faire connerie sur connerie, mais il a manqué de profondeur pour moi. Et ce même si je salue encore le fait que, pour une fois, le personnage sportif soit très impliqué et passionné par ses études, et que le hockey ne soit pas une fin en soi pour lui. Devenir professionnel ne l’intéresse pas. Encore un point pour l’originalité à accorder aux autrices !

Et justement, en parlant de hockey… Je trouve qu’il est finalement assez peu présent dans ce premier tome de Rebel University. On assiste surtout à des scènes dans les vestiaires, avant certains entraînements ou matchs, mais il y a toujours des ellipses pendant les actions en elles-mêmes. Je ne dis pas que j’aurais aimé en avoir toutes les vingt pages, mais je pense qu’une scène ou deux aurait pu être bénéfique pour se mettre encore plus dans l’ambiance du hockey et se rendre compte de la réalité de ce sport.

Photo en noir et blanc d'un match de hockey, pour illustrer ma chronique du premier tome de Rebel University.

Deux gros bémols qui ont entaché ma lecture

Et tant que je suis partie sur les reproches… J’aimerais souligner deux gros points qui m’ont particulièrement dérangée durant ma lecture.

D’abord le fait que je reproche l’omniprésence des allusions et des blagues sexuelles tout au long du livre. Sous couvert d’humour et de piques de la part des personnages qui se cherchent constamment, ces blagues sont vite devenues incommodantes pour moi. Il y en avait trop, tout le temps. Un peu ça va, c’est marrant de temps en temps, mais là ça finit par devenir lourd au bout d’un moment. Ou alors c’est que je n’ai pas le même humour, va savoir…

Et enfin, je n’ai vraiment pas accroché avec le surnom que Hunter donne à Harper : Baby H. Sérieux. Ça n’est pas passé. Surtout en voyant qu’il était répété environ deux fois par page… C’est devenu lourd, et je dirais même que ça a contribué à rendre le roman superficiel et moins crédible.

Rebel University, Tome 2 : From Prince to King

J’espère donc vraiment que ces erreurs de parcours ne se reproduiront pas dans les tomes suivants.

Parce que oui, je compte bien lire la suite, From Prince to King, qui promet d’être carrément explosif au vu des quelques aperçus que les autrices nous ont donnés du duo Maeve/Griffin dans ce premier tome. Ce tome deux me rend vraiment curieuse ! Sa sortie est d’ailleurs prévue pour tout bientôt : le 4 Octobre prochain !

Couverture de From Prince to King, le tome 2 de la saga Rebel University d'Alfreda Enwy & Alicia Garnier.

Mais je pense tout de même attendre un peu avant de le commencer, pour éviter de faire une overdose…

En bref

En bref, Hot as Hell, le premier tome de la série Rebel University d’Alfreda Enwy & Alicia Garnier fut une chouette lecture, bien que loin d’être exceptionnelle à mes yeux. Je salue son originalité dans la construction de l’héroïne et dans les nombreuses thématiques qu’elle traite avec une grande réussite, ainsi que les nombreux pièges “classiques” des romances que les autrices sont parvenues à éviter. Mais je regrette un peu le fait que le personnage masculin ne m’ait pas tant marqué que ça, que le hockey ne soit finalement pas très présent et que l’omniprésence des blagues et allusions sexuelles, tout comme le surnom “Baby H”, aient rendues le roman lourd et superficiel.

Ma note

Ma note : 13/20

La citation du tome 1 de Rebel University

Je secoue la tête pour remettre de l’ordre dans mes pensées. Puis je me redresse de toute ma hauteur, repositionne mon chapeau melon et ma fausse moustache.

– Et toi, tu me reconnais ?

– Je devrais ?

– Si tu es vraiment aussi passionnée que je le crois, alors oui.

Ses yeux se plissent, soudain curieux. Je sens son regard se balader sur mon corps, je la laisse faire quand soudain, elle m’attrape par la main et la serre fort.

– Me dis pas que tu es… Henry Howard Holmes ?

Elle a des étoiles dans les yeux, comme si ça l’émoustillait. J’étais sûr qu’elle trouverait et je me contente de hocher la tête, fier de moi.

– J’aime beaucoup ton choix. Ça change de la douzaine de Harley Quinn et des cinquante masques de Salvador Dalí à la Casa de Papel.

– Tu remarqueras que j’ai fait un effort, j’aurais pu me déguiser en Freddy Kruegger, mais je voulais t’impressionner.

– Waouh, tu veux un bonbon pour te féliciter ? dit-elle en en sortant un de sa poche.

Je le lui prends et je le mange en souriant comme un idiot. Un caramel, mes préférés !

– Je te cherchais parce que je voulais t’accueillir comme il se doit : Harper Clarke, veux-tu venir dans mon château ?

C’est à son tour d’exploser de rire.

– Tu devrais savoir que j’ai pris des cours d’autodéfense, Holmes, et que je peux te botter le cul quand je veux.

– Je n’en espérais pas moins de toi.

Alfreda Enwy & Alicia Garnier, Rebel University – T1 : Hot as Hell

Le mot de la fin

J’avoue que ça faisait une éternité que je ne m’étais pas plongée dans une romance universitaire, mais finalement ce fut une lecture nostalgique et régressive qui m’a fait retourner quelques années en arrière, et c’était bien.

Quelle est ta romance universitaire de prédilection ?

À bientôt pour un nouvel article !

Amandine Stuart

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