Résumé de Love on the Brain d’Ali Hazelwood
Oui, c’était un colosse taciturne, maussade et sombre. Il était secret, introverti. Il avait un tempérament réservé et distant. Je ne pouvais exiger de lui qu’il m’apprécie, et n’en avais aucune intention. Toutefois, s’il pouvait être courtois, poli, même aimable avec tous les autres, il aurait pu faire un effort avec moi, aussi. Mais non – à l’évidence, Levi Ward me méprisait, et, face à une telle haine…
Eh bien. Je n’avais d’autre choix que le haïr en retour.
Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l’équilibre dans un univers d’hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ? Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n’a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward… son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s’est toujours tenu à des années-lumière de distance d’elle. Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s’adoucir pour devenir un allié… tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu’elle doit vraiment passer à l’action et mettre son cœur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ?
Fiche technique
Titre : Love on the Brain
Autrice : Ali Hazelwood
Édition – Collection : Hauteville – Comédie Romantique
Nombre de pages : 448
Date de parution : 03.05.2023
Âge : À partir de 17 ans
Prix : 19.95€
Mon avis sur Love on the Brain d’Ali Hazelwood
Il y a un an je découvrais The Love Hypothesis d’Ali Hazelwood avec lequel j’avais passé un excellent, excellent, excellent moment. Je ne me suis donc pas fait prier pour me jeter sur sa nouvelle publication française : Love on the Brain. Et j’ai encore une fois adoré ma lecture, même si elle se situe à mes yeux très légèrement en-dessous de son premier roman.
Une comédie romantique cérébrale
Ali Hazelwood nous offre encore une fois une parfaite comédie romantique – mignonne, haletante, drôle et addictive. J’ai eu beaucoup de mal à me détacher de ma liseuse une fois le roman commencé, ayant été victime du fameux syndrome “aller, encore un p’tit chapitre” (et on sait tous comment ça finit).
Je suis totalement tombée sous le charme de Bee et de Levi, aussi bien individuellement qu’en tant que couple. Elle pour son humour, sa détermination, ses engagements, ses failles et son amour pour Marie Curie. Lui pour son caractère, ses réactions et ses reparties. Leur dynamique fonctionne à merveille, pleine de pics et de délicatesses déguisées. Je retiens en particulier tous les “quiproquos” de l’histoire qui créent des malentendus délectables et des moments de gêne géniaux.
Et comment ne pas parler de la tension ? Tu le sais, c’est certainement mon aspect préféré dans une romance, pendant que l’électricité grésille et avant que tout explose. Et en l’occurrence, il n’y a pas à dire : Love on the Brain est bourré de tension. En bref, une romance comme on les aime !
Ali Hazelwood maîtrise son sujet, c’est certain. Et je retiens aussi son engagement auprès des femmes dans le milieu des STEM -sciences, technologie, ingénierie et mathématiques- qui sont des domaines régis par des hommes et où des femmes (sur)qualifiées ne sont que trop peu en mesure d’obtenir des postes au niveau de leurs capacités. J’ai beaucoup aimé que le militantisme ait une place aussi importante dans Love on the Brain.
Quelques reproches à Love on the Brain d’Ali Hazelwood
Maintenant, si je devais faire quelques petits reproches au roman, je dirais que j’ai vu trop de similarités entre The Love Hypothesis et Love on the Brain. C’était selon moi un peu trop copié/collé, en particulier dans les retournements de situation… Et même si je reconnais volontiers que la recette d’Ali Hazelwood fonctionne très bien, je pense que j’aurais aimé qu’elle prenne un peu plus de risques en se détachant de The Love Hypothesis.
Et enfin, deuxième petit reproche : Il y a un peu trop de scènes steamy à mon goût, et surtout un peu trop spicy – ce qui crée à mon sens un vrai décalage avec le reste de la romance qui est toute mignonne et pas du tout dans le même ton.
Mais ce sont des ressentis personnels qui ne m’ont encore une fois pas empêchée de passer un très bon moment avec Love on the Brain !
En bref
En bref, j’ai adoré ma lecture de Love on the Brain d’Ali Hazelwood qui nous offre une parfaite comédie romantique – mignonne, haletante, drôle et addictive, avec de super personnages. Je retiens également l’engagement de l’autrice auprès de la place des femmes dans le milieu des STEM. Mais je regrette cependant les trop grandes similarités de l’intrigue avec The Love Hypothesis, ainsi que le trop grand nombre de scènes spicy.
Ma note
La citation de Love on the Brain d’Ali Hazelwood
– Mes parents. Il y a un événement à la base aérienne.
– Et tu vas les voir ?
– On ira sans doute dîner.
– Quand ?
– Rien de fixé. Mon père me préviendra quand il sera disponible.
Je hoche la tête. Et alors, j’entends une voix très semblable à la mienne demander :
– Je peux venir ?
Il pouffe.
– Est-ce que tu es fan des silences tendus interrompus par d’occasionnels : “Tu me passes le sel à l’ail ?”
– Ça ne peut pas être aussi affreux. Sinon, vous ne vous verriez même pas.
– Tu n’as pas idée de jusqu’où mon père pourrait aller pour me rappeler la profondeur de sa déception.
– Et ta mère ? (Il se contente de hausser les épaules.) Écoute… Je peux glisser ici et là combien ça se passe fabuleusement bien sur BLINK. Je peux dire que tu es l’ingénieur incontournable pour la plupart des neuroscientifiques. Je peux imprimer ta publication dans Nature et m’en servir pour me tamponner délicatement la bouche après l’entrée.
– Mieux vaudrait qu’il n’y ait qu’un plat. Et, Bee… (Il secoue la tête.) Ce n’est pas que je ne veux pas te les présenter, ni que ça me gêne. C’est juste que ça va être vraiment pénible.
Au moins, tu as une famille merdique à qui te raccrocher, me dis-je. Je suis quasi persuadée que les parents de Levi ne sont pas aussi effroyables qu’il le déclare. Je suis tout aussi persuadée qu’ils lui donnent cette impression, et c’est tout ce qui compte.
– Je ne veux pas insister, mais j’ai aussi réellement envie d’être là. Je pourrais venir, et on ferait comme si j’étais ta petite amie.
Il m’adresse un regard perplexe.
– Ce ne serait pas vraiment un rôle de composition.
– Non… On pourrait feindre d’être à deux doigts du mariage. Je peux mettre mon anneau au septum en forme de lotus et laisser mes tatouages visibles. Je porterai mon top de L’Attaque des clones et un jean déchiré. Imagine comme ils vont me détester !
Je vois bien qu’il ne peut réprimer un faible sourire.
– Personne ne pourrait te détester. Pas même mon père.
Je lui fais un clin d’œil.
– Eh bien alors, en scène.
Ali Hazelwood, Love on the Brain
Le mot de la fin
Ali Hazelwood fait désormais partie de mes autrices de romances favorites, et je n’ai désormais qu’une hâte : Que les éditions Hauteville nous traduisent bientôt un autre de ses romans !
En attendant, je te propose d’aller découvrir ma chronique de l’époque sur The Love Hypothesis si ça n’est pas encore fait :
N’hésite pas à venir partager ton avis sur l’un ou l’autre de ces romans en commentaires !
Toi aussi, tu aimes les romances d’Ali Hazelwood ? Quelle est ta préférée jusqu’à présent ?
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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