Couverture du livre Cargo Paradis, de Sandrine Bonini

Résumé de Cargo Paradis de Sandrine Bonini

Sous les ruines de la surface, dans les entrailles de la terre, avance un étrange vaisseau. Son nom : le Cargo Paradis. Croisement extraordinaire entre un sous-marin et une foreuse géante, voilà des années qu’il creuse le sous-sol et affronte ses dangers. À son bord, six adolescents ont pour mission de découvrir un nouvel éden et d’offrir ainsi un espoir à l’humanité tout entière. Mais, alors que les tensions grandissent au sein de l’équipage, une menace inattendue pèse sur eux…

Un roman de fantasy spectaculaire, qui nous embarque pour un voyage à la recherche de la lumière, au cœur du ventre de la terre.

Éditions Thierry Magnier

Fiche technique

Titre Cargo Paradis

Autrice : Sandrine Bonini

Édition – Collection : Thierry Magnier – Romans Ados

Nombre de pages : 320

Date de parution : 01.11.2023

Âge : À partir de 12 ans

Prix : 17.90€

Remarque : Je remercie vivement et chaleureusement les Éditions Thierry Magnier ainsi que Netgalley pour l’envoi de ce livre. Je précise toutefois que mon avis n’en sera pas moins transparent, honnête et sincère.

Mon avis sur Cargo Paradis de Sandrine Bonini

Le résumé de Cargo Paradis de Sandrine Bonini m’a immédiatement fait penser à la série Les 100 qui passait il y a quelques années et que j’appréciais beaucoup (les premières saisons du moins). Dans un univers postapocalyptique, un petit groupe d’adolescents est envoyé en mission pour tenter de trouver un nouvel endroit viable pour les rescapés, si ce n’est qu’ici les recherches se déroulent sous la surface de la terre.

Embarquons à bord du Cargo Paradis

Nous suivons l’équipage du Cargo Paradis, six jeunes entre 13 et 16 ans qui fouillent les entrailles de la planète depuis dix ans – c’est-à-dire la plus grande majorité de leur vie. Ils ont été élevés et éduqués par Spéranza, une IA qui fait office de figure parentale et de relais avec les autorités, et la plupart n’ont plus beaucoup de souvenirs de la Surface. Et même si des tensions dues à la traversée de l’adolescence malmènent le groupe, tous restent déterminés à mener à bien leur mission – après tout, le futur de l’humanité en dépend. Jusqu’à ce qu’un enchaînement d’évènements inhabituels et perturbateurs vienne mettre à mal la routine bien huilée du vaisseau.

Capture d'écran d'une page de Cargo Paradis de Sandrine Bonini représentant un plan détaillé du vaisseau.

Et en parlant de vaisseau, j’ai beaucoup aimé cet aspect de huis clos avec ces adolescents enfermés dans un espace réduit. Même s’ils ont la possibilité de sortir du Cargo Paradis pour partir en exploration grâce à un équipement spécialisé, mais seulement pour aller faire des relevés géologiques.

Cargo Paradis de Sandrine Bonini est d’ailleurs un bon roman en général. Avec un bon rythme, de l’action, des retournements de situation surprenants et une dynamique de groupe agréable. C’est une histoire YA, ce qui est finalement le seul petit reproche que je lui ferais, tout en sachant qu’il n’est pas valable puisque purement subjectif. Je trouve en effet que le genre me correspond de moins en moins. Ce qui n’empêchera pas Cargo Paradis de ravir d’autres lecteurs et lectrices, j’en suis certaine !

D’autant plus que le roman est esthétiquement très beau, empli de dessins dans les tons roses de la couverture qui accompagnent le texte de manière très agréable. Un point non-négligeable quand on accorde de l’importance à l’objet livre comme moi.

📌 Alors sors ton agenda : Cargo Paradis de Sandrine Bonini sortira en librairie le 1er Novembre 2023, dans un tout petit peu plus d’une semaine !

En bref

En bref, Cargo Paradis de Sandrine Bonini est un bon roman postapocalyptique YA, avec un bon rythme, de l’action, des retournements de situation surprenants et une dynamique de groupe agréable. L’idée de faire évoluer un groupe restreint dans un huis clos souterrain était en plus intéressant et bien exécuté. Ce livre saura donc séduire les lecteurs et lectrices du genre qui y trouveront en plus de jolies illustrations.

Ma note

Ma note : 13/20

La citation de Cargo Paradis de Sandrine Bonini

Moder, déclara Elijah. Dites, vous pensez qu’on a enfin trouvé Geb ? Ou alors c’est Lui qui nous a trouvés ?

– Je crois que Geb n’a rien à faire là-dedans, répondit Lars. Tu peux le laisser là où il est.

Elijah laissa échapper un cri d’indignation. Au tout début des Apprentissages, lorsqu’Elijah était dans sa période dite antique, il avait étudié à sa façon – c’est-à-dire compulsive – toutes les divinités égyptiennes. Geb, le dieu de la Terre, séparé de sa sœur Nout, la voûte céleste, avaient vite eu sa préférence ainsi que celle du reste de l’équipage.

Pendant une longue période, il avait revêtu une toge de sa confection et avait commencé chaque veillée par une histoire de Geb. La façon dont Geb protégeait la terre, la végétation et le monde minéral qui les entourait. Les tremblements de terre secouant l’écorce terrestre, qui n’étaient rien d’autre que les éclats de rire de Geb. Et tant d’autres histoires merveilleuses qui les avaient tenus en haleine lors des longues veillées à bord.

Aujourd’hui ils ne passaient plus leurs soirées autour d’Elijah et de ses contes, mais la croyance en l’esprit de Geb était gravée en eux. Celui-ci les protégeait, les guidait dans leur voyage au cœur des ténèbres.

En les conservant dans sa chair, entre vie et trépas, entre ombre et lumière, il les rendait immortels. C’était, en tout cas, ce que le jeune homme aimait à penser.

Humus. Si on m’avait dit que Geb était bleu, reprit Elijah. Jamais, au grand jamais, je n’aurais pu imaginer ça !

– Elijah, tu penses vraiment que c’est… Lui ? chuchota Adélaïde.

– Je ne vois pas qui d’autre nous attendrait en ces lieux. À moins que tu n’aies un rendez-vous galant secret, petite cachottière ?

– N’importe quoi.

Ils avancèrent vers le halo en même temps, à pas lents et hésitants, comme hypnotisés par la source de lumière.

– Soyez sur vos gardes, les prévint Lars.

– Laissons Geb nous accueillir dans Sa lumière.

– Les garçons ? demanda Adélaïde. Vous aussi, vous avez un grésillement bizarre dans les vocaux ?

La lumière les aveugla soudain. Dans leurs casques, le grésillement s’était transformé en sifflement désagréable lorsque, tout à coup, une voix – une voix humaine – grave et autoritaire, se fit entendre.

Qu’est-ce que vous faites là, les zombies ? Sinclair, à dix heures : tu vois les dégaines ?

Une autre voix, moins agressive mais tout aussi ferme, continua :

Veuillez décliner vos identités et numéros de mission, si vous en avez.

– De… de quoi ? répondit Lars.

– Geb est un militaire ! s’écria Elijah en tombant à genoux. Mais qu’est-ce qui se passe aujourd’hui, à la fin ?

Sandrine Bonini, Cargo Paradis

Le mot de la fin

Quoi de mieux qu’un petit roman post-apo pour se mettre dans un mood en ce lundi matin ? On se le demande ! Mais rassure-toi, je peux déjà te dire que les autres articles qui vont arriver cette semaine auront des thématiques plus réjouissantes. Et si tu as peur de passer à côté, je ne peux que t’encourager à aller t’inscrire à ma newsletter – tu recevras ainsi un petit mail de ma part dès qu’un nouvel article sera publié sur le blog !

D’ici là, je te souhaite un bon lundi et un excellent début de semaine !

Tu aimes les romans postapocalyptiques ? Que t’inspire cette chronique de Cargo Paradis de Sandrine Bonini ?

À bientôt pour un nouvel article !

Amandine Stuart

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