Précédemment dans la série Anne Shirley
Résumé de La Vallée Arc-en-ciel
Les six enfants d’Ingleside grandissent sous l’œil bienveillant de leur mère Anne, qui saura les réconforter, les encourager, mais aussi rire de leurs espiègleries. La Vallée arc-en-ciel est le terrain de toutes les explorations, et qui de mieux comme compagnons de jeu que cinq petits brigands récemment installés à Glen St Mary ? Voici le septième volume des aventures d’Anne Shirley !
“Ils renouèrent avec les rendez-vous crépusculaires de la Vallée arc-en-ciel, où les marguerites flottaient dans l’herbe tels les esprits de la rosée et où les clochettes des Amoureux retentissaient comme des carillons féeriques dans le crépuscule parfumé.” — La Vallée Arc-en-ciel
Éditions Monsieur Toussaint Louverture
Fiche technique
Titre : Anne Shirley – T7 : La Vallée Arc-en-ciel
Autrice : Lucy Maud Montgomery
Édition – Collection : Monsieur Toussaint Louverture – Monsieur Toussaint Laventure
Nombre de pages : 320
Date de parution : 21.04.2023
Âge : À partir de 12 ans
Formats & Prix : Papier : 17.50€ • Ebook : 4.99€
Mon avis sur La Vallée Arc-en-ciel
Le septième tome des aventures d’Anne Shirley m’appelait depuis que le printemps a commencé à pointer le bout de son nez. C’est donc avec joie que je me suis lancée dans La Vallée Arc-en-ciel… Et que j’en suis ressortie le sourire aux lèvres.
Parce que si le tome précédent avait été une lecture un peu en demi-teinte à cause du retrait d’Anne qui laisse sa place aux péripéties de ses enfants, j’étais cette fois-ci prête à retrouver cette configuration – parce que j’avais, d’une certaine manière, déjà fait le “deuil” du point de vue d’Anne.
Un tome à l’effet régressif
Comme je le disais donc, j’ai passé un très bon moment en compagnie de La Vallée Arc-en-ciel – un tome dans lequel j’ai retrouvé tout le charme enfantin des premiers opus de la série, avec ces petits qui arrive à se créer un monde à partir de rien, qui voient de la magie partout et pour qui la moindre petite chose peut vite prendre des proportions insoupçonnées.
Mais au-delà de la petite tribu d’Anne, c’est finalement une autre bande que nous allons suivre : les enfants du pasteur, qui viennent d’emménager à Glen et vont rapidement se lier d’amitié avec les habitants d’Ingleside. Ce pas de côté peut paraître étrange dit comme ça, mais il se fait en réalité très naturellement et ne m’a pas du tout perturbée. J’ai adoré suivre les aventures de tout ce petit monde, qui m’ont à la fois attendrie, fait rire et procuré un sentiment de douceur et de bien être comme seule cette série est capable de le faire.
Et tout cela ne serait rien sans la plume de Lucy Maud Montgomery qui m’enchante à chaque fois, pleine d’espièglerie, de romantisme et qui sait retranscrire toute une palette d’émotions qui nous emportent.
Maintenant, il ne me reste plus qu’à me lancer dans le dernier roman, Rilla, ma Rilla, que constitue la fin de cette magnifique saga. Et franchement, au vu des dernières phrases de La Vallée Arc-en-ciel et du résumé du prochain tome, j’angoisse terriblement à l’idée de ce qui nous attend pour ce grand final !
En bref
En bref, La Vallée Arc-en ciel, le septième tome de la saga consacrée à Anne Shirley de Lucy Maud Montgomery a eu un effet très régressif sur mon âme de lectrice. J’ai retrouvé le charme enfantin des premiers tomes de la série, ce qui a été très agréable. Encore une grande réussite !
Ma note
La citation de La Vallée Arc-en-ciel
À mon avis, Carl s’est contenté de manger l’oseille sauvage qui pousse sur le muret, suggéra Susan avec espoir. Je ne pense pas que le fils d’un pasteur puisse un jour manger des myrtilles poussant sur des tombes. Vous savez que ce n’est pas aussi grave, chère madame, de manger ce qu’on trouve sur un muret.
– Le pire, dans le spectacle de Faith, c’est cette grimace qu’elle a faite à quelqu’un de l’assemblée avant de commencer, dit Mademoiselle Cornelia. L’Ancien Clow affirme qu’elle lui était adressée. Et avez-vous entendu dire qu’elle a été vue en train de chevaucher un cochon, aujourd’hui ?
– Je l’ai vue. Walter était avec elle. Je lui ai fait une petite – une toute petite – leçon de morale. Il n’a pas dit grand-chose, mais j’ai l’impression que c’était son idée et que Faith n’est pas à blâmer.
– Je ne peux pas croire une chose pareille ! s’écria Susan en levant les bras. Walter est comme ça, il assume le blâme. Mais vous savez autant que moi, chère madame, que cet enfant béni n’aurait jamais eu l’idée de chevaucher un cochon, quand bien même il écrit de la poésie.
– Oh, c’est dans le cerveau de Faith Meredith qu’a germé cette idée, ça ne fait aucun doute, dit Mademoiselle Cornelia. Et je ne dis pas que je regrette le sort de ces vieux cochons… mais la fille d’un pasteur !
– Et le fils d’un docteur ! s’exclama Anne en imitant le ton de Mademoiselle Cornelia, avant de se mettre à rire. Chère Mademoiselle Cornelia, ce ne sont que des enfants. Et vous savez qu’ils n’ont encore jamais rien fait de mal. Ils sont seulement insouciants et impulsifs, comme je l’ai moi-même été autrefois. En grandissant, ils se calmeront et s’assagiront… comme moi.”
Mademoiselle Cornelia rit à son tour.
“Il y a des fois, ma chère Anne, où je sais à votre regard que vous revêtez une sagesse de façade et que vous mourez d’envie de refaire quelque chose d’imprudent et de puéril. Eh bien, je me sens moins découragée. Curieusement, une conversation avec vous me fait toujours cet effet. En revanche, quand je vais voir Barbara Samson, c’est tout le contraire. Elle me donne l’impression que rien ne va et n’ira jamais. Mais bien sûr, passer toute sa vie avec un homme comme Joe Samson n’est pas vraiment réconfortant.
Lucy Maud Montgomery, Anne Shirley – T7 : La Vallée Arc-en-ciel
Le mot de la fin
C’est la fin de cette première chronique de la semaine ! Celle-ci s’annonce d’ailleurs chargée et diversifiée avec, au programme : un livre audio, un manga, de la littérature japonaise et d’autres surprises. Alors, pour être sûr de ne rien rater, n’hésite pas à t’inscrire à la newsletter – tu seras alors averti par mail dès qu’un nouvel article sera publié sur le blog !
Avant de partir, viens me dire en commentaires si ce septième tome de la série Anne Shirley t’a autant convaincu que moi !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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