Précédemment dans la série…

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Résumé de l’éditeur

Tome 2 : Ce que nous sommes

Bear, Otter et le Moustique ont survécu à l’été précédent en conservant leur cœur et leur âme intacts. Ils ont emménagé dans la Monstruosité Verte, et Bear est enfin capable d’admettre son amour pour l’homme qui l’a sauvé de lui-même.

Mais ce n’est pas la fin de leur histoire. Comment cela pourrait-il l’être ?

Les garçons découvrent que la vie ne s’arrête pas uniquement parce qu’ils ont obtenu leur happy-end. Il reste encore la bataille pour la garde du Moustique. Le retour des parents d’Otter. Une première virée dans un bar gay. Le Moustique suit une thérapie, et Mme Paquinn décide que Bigfoot est réel. Anna et Creed font… eh bien, leurs trucs d’Anna et Creed. Il y a de nouvelles jalousies, le retour de vieux ennemis, de la mauvaise poésie et des mouettes misanthropes. Et au milieu de tout ça, Bear se débat pour comprendre pourquoi sa mère les a abandonnés lui et son frère, uniquement pour plonger encore plus loin dans leur passé commun. Ce qu’il y découvre va changer leurs vies à tout jamais et l’aider à réaliser ce qu’il leur en coûtera pour devenir ce qu’ils sont censés être.

La famille n’est pas toujours déterminée par le sang. Elle est déterminée par ceux qui nous construisent – ceux qui font de nous ce que nous sommes.

MxM Bookmark

Fiche technique

Titre L’Ours, la loutre et le moustique – T.02 : Ce que nous sommes

Auteur : T.J. Klune

Édition – Collection : MxM Bookmark – Romance Passion

Nombre de page : 512

Date de parution : 22.12.2021

Âge : À partir de 17 ans

Prix : 23.00€

Mon avis

Il y a quelques mois maintenant j’étais venue avec un nouvel article te présentant ma nouvelle série en cours signée par mon auteur favoris : T.J. Klune avec L’Ours, la loutre et le moustique. Ma découverte du premier tome, S’ouvrir au monde, avait été très positive, bien que pas exempte de (quelques) reproches. En Juin dernier c’est donc avec une grande joie, mais aussi beaucoup de curiosité, que je me suis lancée dans la suite avec le tome 2 : Ce que nous sommes. Et c’est l’heure du débriefing !

Passé, présent, futur

Je me souviens d’avoir refermé le tome 1 en me disant qu’il était très complet, très abouti, notamment grâce à la présence de la très belle évolution des personnages. Bear fait des pas de géant vers le bonheur et la stabilité. Il n’est plus rongé par ses angoisses comme il pouvait l’être au début… Mais il reste encore du chemin à faire. Et cette seconde moitié de route va défiler dans ce tome 2. Alors toutes les prémices de cette histoire, ces petites graines plantées il y a des centaines de pages, vont éclore et s’épanouir ici, dans Ce que nous sommes.

Cette suite fut infiniment plus profonde, plus bouleversante et plus salutaire que le tome 1. Parce que si celui-ci était une histoire de prise de conscience, de combat pour devenir qui l’on est et pour obtenir ce que l’on veut… Celui-ci est un récit d’accomplissement. De ce qui se passe après les épreuves principales. Et c’est l’occasion de voir que ce “après” est souvent trop négligé, trop laissé dans l’ombre par les auteurs, alors que c’est en réalité souvent là que les vrais problèmes commencent.

C’est l’histoiiire de la viiie, le cycle éterneeel !

Il n’y a rien d’épique dans ce que je te raconte ici, c’est simplement que, comme l’a très bien compris T.J. Klune, il suffit que le temps passe et que la vie avance pour mettre de nouvelles épreuves sur notre passage. C’est le principe même de l’existence : Il nous arrive un truc moche, on y fait face, on s’en remet, les jours défilent, une nouvelle tuile nous tombe dessus, et on recommence. Parfois deux ou trois tuiles peuvent arriver en même temps, ce qui n’est vraiment pas cool et beaucoup plus difficile à gérer… C’est là que l’on se rend compte de la vraie force de notre caractère.

Je ne sais pas si j’aurai parié très cher sur la force de caractère de Bear dans S’ouvrir au monde. Probablement pas. Mais il a énormément mûri depuis, ce qui est franchement appréciable, non seulement pour nous mais aussi pour tous les personnages de cette histoire. Suivre Bear dans Ce que nous sommes a été plus agréable pour moi. Parce qu’il est plus équilibré, plus sain, ce qui était beaucoup plus facile à gérer émotionnellement parlant.

Parce que même si techniquement ce tome deux est beaucoup moins palpitant que le premier (ou en tout cas pendant une bonne partie), il m’a semblé beaucoup plus “authentique”. Il s’en dégageait quelque chose qu’il m’est difficile de décrire mais qui me semble extrêmement important : ces petits rien qui font que tout est plus vrai.

Bienvenue aux nouveaux… et aux anciens !

Cette suite est aussi l’occasion pour l’auteur d’introduire de nouveaux personnages dans la vie de nos héros. Et je dois dire que l’arrivée de cette nouvelle équipe m’a vraiment réjouie. En particulier pour ce qui est de Dom, d’Eddy et de Georgia. Je les aime. Ils sont formidables. Tout comme nos “anciens” personnages d’ailleurs ! Otter a dévoilé toute son ampleur dans ce tome, tout comme le Moustique qui est toujours un éco-terroriste en devenir capable de me faire m’étrangler avec ma propre salive à force de rire.

Boum

Donc, visualise un peu : Il y a moi en train de vivre ma lecture pépouze, à me marrer avec les personnages (mais aussi à leur dépend), à m’attendrir devant les trucs inimitables dont T.J. Klune est le spécialiste, à me dire que c’est vraiment cool… Quand je me prends un semi-remorque en pleine figure. Je ne te dirai pas quand ça arrive ni pourquoi. Mais ça arrive. Et j’ai été si surprise que ça m’a littéralement percutée de la même manière que ça a percuté Bear. Genre, j’étais en état de choc. Un poisson en train d’hyperventiler sur le rivage.

Et c’est là que Ce que nous sommes est vraiment devenu une lecture marquante. Parce que, d’un coup, je me suis mise à chialer comme une gamine de six ans qui aurait fait tomber sa glace par terre. Autant dire que c’était moche. Mais je crois aussi que c’est ce qui “prouve” à quel point cette lecture à été significative, à quel point elle a eu une saveur particulière, une dimension supérieure aux autres.

On récapitule

Pour faire court, ce tome deux de L’Ours, la loutre et le moustique : Ce que nous sommes, s’est avéré être encore mieux que le premier opus. Alors que l’on pourrait croire qu’il ne se passe pas grand-chose, c’est en réalité une histoire essentielle que nous raconte T.J. Klune : la vie, tout simplement. J’ai ri. (Beaucoup.) J’ai pleuré. (Pas mal.) (Hum.) J’ai fondu. (Encore plus.) Il faut avoir lu T.J. Klune pour comprendre ce que ça fait. Alors, let’s go !

La citation

– Allô ?

– Derrick, ça fait plaisir de vous reparler, dit Erica d’un ton qui indique qu’elle n’a pas le temps pour les conneries.

Bizarrement, c’est l’une des rares personnes dans ma vie auprès de qui je tente activement de rester muet.

– Comment allez-vous ?

Elle ne pose pas vraiment la question pour avoir une réponse, juste par politesse. On pourrait croire qu’elle passe pour une garce, mais j’imagine qu’on doit donner cette impression si on veut être avocat.

– Bien, répond-je, essayant de garder ma voix constante. Vous n’étiez pas censée appeler avant la semaine prochaine.

– Est-ce que vous avez la trouille ?

Elle semble amusée. D’accord, c’est peut-être une garce.

– Je devrais ?

– Vous avez peur, c’est ça ? Vous êtes totalement paniqué.

– Vous n’appelez jamais en avance, lui rappelé-je.

– Pourquoi supposez-vous d’office que c’est mauvais ?

– Si vous étiez à ma place, vous n’auriez pas besoin de poser cette question.

– Oh. D’accord. Je ne savais pas que vous donniez une représentation d’apitoiement sur votre sort. La poste a dû prendre mon invitation.

Fait amusant : tous ceux qui m’entourent dans la vie pensent qu’ils sont comédiens.

– Vous essayez une nouvelle technique ou quoi ? lui demandé-je, irrité. Comme, essayer d’utiliser ça comme argument d’ouverture pour mettre le jury dans votre poche ? Si c’est le cas, vous devriez probablement réessayer. Je voterais pour vous mettre en taule en compagnie de la personne dont c’est le procès.

– Je comprends pourquoi Tyson veut vivre avec vous, répond-elle. Vous êtes trop amusant. J’arrive à sentir votre angoisse d’ado torturé au téléphone. On en pleurerait.

– N’êtes-vous pas censée être professionnelle ? Je pourrais carrément vous virer, vous savez.

Et j’ai aussi la moitié d’un cerveau, parce qu’il est évident qu’elle pousse aussi loin qu’elle peut juste pour se foutre de moi.

– Vous pouvez, mais vous ne le ferez pas. Je suis trop douée dans mon domaine, lance-t-elle d’un air jovial.

Je peux entendre le claclaclac de son clavier à travers le téléphone. Elle n’écoute probablement même pas ce que je dis.

– Vous avez une haute opinion de vous-même.

– Vous ne supportez pas la vérité !

– Est-ce que c’est la raison pour laquelle vous êtes devenue avocate ? Pour pouvoir dire cette réplique ?

– Bien sûr que non, se moque-t-elle. Je suis devenue avocate pour me faire plein d’argent et conduire une voiture de luxe. Mais il s’avère que le droit des familles ne paie pas tant que ça. Il faut que je me prostitue auprès des grandes entreprises avant que ça arrive. La vie est trop injuste.

– Qui est pleine d’angoisse, maintenant ?

– Assez bavassé, dit-elle. Vous êtes prêt ?

La sueur commence à perler sur mon front.

T.J. Klune, L’Ours, la loutre et le moustique – T.02 : Ce que nous sommes

Ma note

Le mot de la fin

Eh bien, deux chroniques en trois jours, ce rattrapage commence plutôt bien ! Bon, après c’est vrai que le plus dur avec ce genre d’objectifs, c’est toujours de tenir sur la durée… Alors rendez-vous dans quelques semaines pour voir ce que ça aura donné.

En attendant, va lire du T.J. Klune ! (Je te remets ici mes lectures préférées de l’auteur -n’hésite pas à cliquer pour aller checker mes chroniques- : )

À bientôt pour un nouvel article !

Amandine Stuart

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