Résumé du livre Mort sur le Nil
Ce n’est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l’amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d’être inquiète… Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d’inquiétants personnages, dans une atmosphère lourde de sensualité et de cupidité.
Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres : Hercule Poirot.
Fiche technique
Titre : Mort sur le Nil
Autrice : Agatha Christie
Édition – Collection : Le Livre de Poche – Policier / Thriller
Pages : 288
Parution : 1er Novembre 1937
Âge : À partir de 13 ans
Formats & Prix : Poche : 5.60€ • Ebook : 5.49€ • Audio : 18.95€ (ou un crédit)
Remarque : J’ai lu ce livre dans le cadre de l’édition 2024 du Challenge Read Christie.
Mon format de lecture : J’ai découvert ce livre dans sa version audio, lue par Samuel Labarthe, que les Éditions Audiolib ont accepté de m’envoyer gratuitement et que je remercie pour leur générosité.
Mon avis sur le livre Mort sur le Nil
Une croisière en Egypte entre riches personnes du monde : voilà un programme plutôt alléchant pour passer ses vacances, sauf lorsque l’on rajoute un (voire même plusieurs) meurtre à l’équation. Entre jalousie, vengeance et secrets bien cachés, les passagers du navire ont de quoi trembler. Sauf si Hercule Poirot profitait du voyage pour démêler toute cette histoire…
C’est en tout cas ce que nous promet Agatha Christie dans son livre désormais célèbre : Mort sur le Nil, adapté à de nombreuses reprises et que j’ai découvert en juin dans sa version audio !
Et s’il est vrai que l’ambiance de suspicion poisseuse fonctionne assez bien, je n’ai malheureusement pas été spécialement convaincue par ce roman. La raison principale étant que l’intrigue met un temps fou à démarrer : on commence par faire la connaissance de tous les passagers avant leur départ, puis on les voit se rencontrer et faire le début du voyage ensemble entre conversations sur les terrasses et expéditions à quai, pendant que la tension monte petit à petit… Si bien qu’il faut attendre les 40% du livre pour que la mort qui nous est promise dans le titre survienne ! C’était franchement long. Je n’arrêtai pas de me demander quand est-ce que quelqu’un allait enfin se décider à mourir. Et oui, j’avoue que je me suis ennuyée.
Surtout que le petit bémol que je relève à chacune de mes lectures d’Agatha Christie m’a paru vraiment exacerbé ici : il y a trop de personnages. Au point que je n’arrêtais pas de me mélanger les pinceaux et de les confondre, ce qui m’a donc empêché d’éprouver un quelconque attachement (ou même une simple connexion) avec le moindre d’entre eux. Je me suis perdue dans Mort sur le Nil qui multiplie non seulement les protagonistes mais aussi les intrigues ! Tout part dans tous les sens et s’emmêle pour former une énorme pelote de laine que je ne suis pas parvenue à clarifier. Et même si j’ai plutôt apprécié de voir Hercule Poirot tirer sur le fil de la vérité à la fin, j’avoue que la grande explication finale ne m’a pas paru si spectaculaire que ça. Je me suis même un peu retrouvée avec une impression de “tout ça pour ça ?” à l’esprit.
Heureusement que la performance de Samuel Labarthe dans la version audio du roman a encore une fois permit de rendre ma lecture vivante grâce à l’indéniable qualité de son interprétation !
Bref, Mort sur le Nil n’est peut-être pas le livre d’Agatha Christie que je recommanderai en priorité !
Ma note
La citation du livre Mort sur le Nil
La plupart des visages suaient la lassitude et l’ennui. Plusieurs de ces hommes ventripotents paraissaient pourtant s’amuser… alors que les traits de leurs compagnes reflétaient une patiente endurance. Là-bas, cette grosse dondon vêtue de rouge était radieuse, sans doute l’embonpoint doit-il réserver des compensations dans l’existence… une saveur, un entrain… inconnus des personnes aux lignes plus esthétiques. Çà et là, quelques jeunes gens… les uns au regard vague et indifférent, les autres à l’air franchement ennuyé et malheureux. Comment peut-on appeler la jeunesse l’âge le plus beau de la vie… alors que le cœur et l’esprit sont encore si vulnérables ! L’œil de Poirot s’attendrit à la vue d’un couple parfaitement assorti, l’homme grand et large d’épaules, sa compagne svelte et gracieuse. Ces deux êtres évoluaient dans une douce félicité, joyeux de se trouver réunis à cette heure en ce luxueux restaurant.
Agatha Christie, Mort sur le Nil
Le mot de la fin
Si cette chronique ne donne peut-être pas très envie d’aller se confronter aux romans d’Agatha Christie, je peux t’assurer qu’ils ne sont pas tous logés à la même enseigne ! La preuve avec les cinq précédents avis que j’ai déjà écrit à son propos :
Et je ne compte pas m’arrêter là !
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Mais avant de partir, viens me dire en commentaires si Mort sur le Nil t’a semblé aussi léthargique que moi !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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