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Helen Harper, Les Liens du Sang – T3 : Ô rage ô désespoir

Précédemment dans la série…

Résumé de l’éditeur

Tome 3 : Ô rage ô désespoir

Mack parviendra-t-elle à découvrir d’où elle vient ?

Mack entame sa formation à l’académie des mages, en espérant que si elle se plie aux règles, ils accepteront de lever le sortilège de stase qui emprisonne sa vieille amie, Mme Alcoon. Mais une fois arrivée là-bas, elle se retrouve entourée de professeurs hostiles et d’élèves désagréables, dont la grande majorité semble bien décidée à la voir échouer.

Alors qu’elle se sent attaquée de tous côtés, il est de plus en plus difficile pour Mack de contrôler son tempérament. Obligée de suivre une thérapie pour maîtriser sa colère tout en devant gérer les avances indésirables de Corrigan, le Seigneur Alpha du monde des métamorphes, Mack sent ses émotions partir en roue libre. Et lorsqu’elle découvre dans la bibliothèque des mages un livre familier, qui pourrait bien l’aider à débloquer les secrets de son passé et de son sang de dragon, elle se rend compte que les problèmes ne font que commencer…

Éditions Bookmark

Fiche technique

Titre Les Liens du Sang – T3 : Ô rage ô désespoir

Autrice : Helen Harper

Édition – Collection : Bookmark – Urban Fantasy

Nombre de pages : 250

Date de parution : 28.07.2021

Âge : À partir de 16 ans

Prix : 17.00€

Mon avis

Après m’être réconciliée avec Les Liens du Sang grâce au T2 en Mars dernier, je n’ai pas attendu plus longtemps pour me plonger dans le troisième opus, Ô rage ô désespoir, le mois suivant. Et ma foi, si je n’en suis pas ressortie aussi enthousiaste qu’espéré, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

Un démarrage façon diesel

En réalité, le principal défaut de ce tome (à mes yeux) tient dans toute la première du récit – disons le premier tiers. Mack déboule dans un nouvel endroit qui lui est inconnu, avec des règles qui lui sont inconnues et des personnes qui lui sont inconnues. Ce qui lui fait beaucoup de choses à apprendre, j’en conviens. Il lui faut s’acclimater à cette nouvelle vie et créer de nouveaux liens. Et c’est normal. Mais c’était trop long. Cette introduction était tellement lente que je ne voyais pas l’intrigue démarrer.

Cette lenteur n’a pas duré éternellement puisque la lecture de cette saga est toujours aussi fluide que dans les tomes précédents, les pages se sont donc tournées toutes seules grâce à l’écriture d’Helen Harper. Et puis j’ai apprécié mes retrouvailles avec Mack, cette héroïne toujours aussi fidèle à elle-même, avec son tempérament de feu. Et puis, on apprend à connaître de nouveaux personnages – certains que l’on déteste, d’autres qui se révèlent être très attachants. Mais j’avoue que j’aurai aimé que l’élément déclencheur arrive plus tôt.

Une poursuite à la hauteur

En revanche, une fois qu’il débarque, je peux te dire que le rythme change radicalement. On s’arrête plus, pas même une seconde. Et j’ai beaucoup aimé ce qui se déroulait devant mes yeux. On retrouve les anciens personnages (auxquels je me surprends à être de plus en plus attachée)… Et on constate que Mack n’a pas perdu sa capacité à se fourrer dans des embrouilles improbables, mais c’est ce qui fait son charme. L’action est au rendez-vous, tout comme la stratégie et le suspense. À partir de là, il m’a été difficile de lâcher mon livre, et ce pour mon plus grand plaisir. La relation entre Mack et Corrigan évolue toujours aussi lentement… Trop, peut-être. J’avoue que je me surprends à espérer que le slow-burn cesse pour passer à la vitesse supérieure, parce que les mystères, ça va bien un moment mais on finit par s’en lasser.

Le meilleur pour la fin

Mais le meilleur de ce T3 tient sans aucun doute dans sa fin. Elle est violente, cruelle, pleine de surprises, rebondissements et d’émotions. Plus mes yeux passaient de ligne en ligne, plus ils s’écarquillaient, pour qu’au final je me retrouve sur les fesses. Une partie de mon cerveau s’est même dit que c’était peut-être un peu trop, que le contraste était trop fort comparé à la première partie du roman. Mais au final, c’est bien sûr mon autre moitié de cerveau qui l’a emporté : celle qui trouvait que c’était superbement épique et émouvant.

Cette conclusion m’a donc follement donné envie de découvrir la suite, le quatrième et avant-dernier tome de la série (Quand la politique s’en mêle) qui devrait nous réserver de belles surprises ! C’est d’ailleurs dans l’optique de le lire au plus vite que je l’ai intégré à ma PAL pour le Mois de la Fantasy !

En bref

En bref, Ô rage ô désespoir, le troisième tome de la saga des Liens du Sang de Helen Harper fut une lecture mitigée, notamment à cause de la première partie qui a traîné trop en longueur. Heureusement que la suite a su redonner un rythme effréné au récit, avec de l’action, de la stratégie et du suspens comme on les aime. Mais le meilleur tient dans la fin qui fut violente, cruelle, pleine de surprises, rebondissements et d’émotions… Juste parfaite pour nous donner envie de nous jeter sur la suite, ce que je devrais faire sans tarder !

Ma note

La citation

Je tendis la main pour tourner le bouton de porte lorsqu’une voix claquante avec un drôle de petit accent irlandais résonna derrière moi.

– J’peux savoir c’que tu fous ?

Je clignais des yeux et me retournai. Pas trop tôt.

– Je cherche…

Ma voix mourut dans ma gorge lorsque je découvris le propriétaire de la voix.

Devant moi, flottant dans les airs au niveau de mes yeux, se tenait une créature qui ne pouvait pas être décrite autrement que comme une gargouille violette et rondouillarde. De petites ailes attachées à son dos battaient précipitamment. Il semblait impossible qu’elles parviennent à supporter son poids, et pourtant, les faits prouvaient le contraire. Deux yeux sombres me fixaient d’un air méfiant, logés sous des sourcils blancs et hirsutes beaucoup trop longs. La créature posa les mains sur ses hanches ; l’image était si comique que je ne pus m’empêcher de rire.

Helen Harper, Les Liens du Sang – T3 : Ô rage ô désespoir

Le mot de la fin

Je ne sais pas ce que tu en penses, mais personnellement je trouve qu’il n’y a rien de mieux qu’un petit roman de fantastique drôle et dynamique pour relancer son rythme de lecture. Helen Harper est clairement en train de devenir ma référence du genre, mais elle avait su si bien me séduire avec sa série Ivy Wilde que j’avais tant aimée – au point d’en faire un coup de cœur.

Tu connais Helen Harper et ses écrits ?

À bientôt pour un nouvel article !

Amandine Stuart

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