Résumé d’Où vont les larmes quand elles sèchent
Jean a trente-six ans. Il fume trop, mâche des chewing-gums à la menthe et fait ses visites de médecin de famille à vélo. Il a supprimé son numéro de portable sur ses ordonnances. Son cabinet médical n’a plus de site Internet. Il a trop de patients : jusqu’au soir, ils débordent de la salle d’attente, dans le couloir, sur le patio.
Tous les jours, Jean entend des histoires. Parfois il les lit directement sur le corps des malades. Il lui arrive de se mettre en colère. Mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes.
Éditions de L’Iconoclaste
Fiche technique
Titre : Où vont les larmes quand elles sèchent
Auteur : Baptiste Beaulieu
Édition : L’Iconoclaste
Pages : 271
Parution : 05.10.2023
Âge : À partir de 16 ans
Formats & Prix : Papier : 20.90€ • Ebook : 15.99€ • Audio : 20.95€ (ou un crédit)
Mon format de lecture : J’ai découvert ce livre dans sa version audio, lue par Thomas Marceul, que les Éditions Audiolib ont accepté de m’envoyer gratuitement et que je remercie pour leur générosité.
Mon avis sur Où vont les larmes quand elles sèchent
Il faut savoir que je suis très assidûment Baptiste Beaulieu sur Instagram. Il est, avec Martin Winckler, une de mes références de médecins profondément bienveillants et humains qui tentent de rendre le monde de la santé un peu moins usiné et déconnecté – tout ça grâce à leurs histoires, leurs expériences, leurs rencontres et leurs coups de gueule. Et ça fait tellement de bien de sentir que des gens comme Baptiste Beaulieu sont à 100% avec leurs patients, derrière eux, les comprennent et les soutiennent !
C’est donc avec joie et empressement que je ne suis lancée dans la version audio de son dernier roman : Où vont les larmes quand elles sèchent !
Un roman humain et lumineux au goût de déjà-vu
Et comme je m’y attendais, j’ai passé un beau moment plein de chaleur et d’humanité aux côtés de ce médecin de famille qui est écorché vif face aux douleurs et au mal-être de ses patients, par ses émotions exacerbées qu’il ne parvient pourtant pas à évacuer en pleurant. On le suit dans son quotidien entre consultations plus ou moins graves, plus ou moins drôles, mais toujours touchantes et pleines de vérités profondes. Où vont les larmes quand elles sèchent est le roman le plus autobiographique, le plus personnel, de Baptiste Beaulieu – et ça se sent.
D’autant que la voix de Thomas Marceul, l’interprète du livre audio que j’avais découvert lors de mon écoute des Lapins ne mangent pas de carottes de Hugo Clément, colle parfaitement au ton du texte qui est écrit dans un style assez oralisé qui rend la lecture audio très agréable et pertinente. Tu peux d’ailleurs découvrir un extrait du livre audio juste ici :
Maintenant, j’avoue avoir été un peu déçue de constater que la grande majorité des anecdotes qui ont été assemblées dans ce roman ne m’étaient pas inconnues. Je les avais déjà découvertes dans les stories Instagram de l’auteur, parfois au mot près. Ce qui peut se comprendre puisque c’est un roman en partie autobiographique… Mais j’aurais tout de même aimé avoir plus de nouvelles histoires à découvrir !
Ce qui me fait dire qu’Où vont les larmes quand elles sèchent est une très bonne option si tu as envie de découvrir Baptiste Beaulieu et son travail (au plus proche de lui et de la réalité) mais que tu ne sais pas vers lequel de ses nombreux romans te tourner.
En bref
En bref, Où vont les larmes quand elles sèchent de Baptiste Beaulieu est un roman profondément humain, touchant et lumineux que je te recommande si tu ne connais pas le travail de l’auteur et que tu souhaites le découvrir ! Et je ne peux que te conseiller la version audio pour sa qualité d’interprétation. Mais il est toutefois possible que les personnes qui suivent assidûment l’auteur sur Instagram aient une impression de déjà-vu lors de la lecture puisque la grande majorité des épisodes qui y sont racontés l’on d’abord été sur les réseaux sociaux !
Ma note
La citation d’Où vont les larmes quand elles sèchent
Vous vous souvenez de la maxime de Nietzsche : “Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort.” Oui, peut-être. Tant mieux. Pour certains, ça doit marcher. Mais pour les personnes que ça a rendues plus fragiles ? Plus sensibles ? Plus chancelantes ? Parfois, ce qui a été fait ne peut être défait, c’est comme ça. Ce qui ne nous tue pas nous brise en mille morceaux.
Baptiste Beaulieu, Où vont les larmes quand elles sèchent
Le mot de la fin
Je m’étais déjà confrontée à l’écriture de l’auteur il y a deux ans grâce à La Joie et le reste : un recueil de poèmes plein de sensibilité que je te conseille si tu veux le découvrir dans un autre genre !
En attendant de te retrouver là-bas, je te souhaite une bonne fin de week-end et te dis à lundi pour la publication d’une nouvelle chronique ! Pour être certain⋅e de ne pas la louper, je t’encourage d’ailleurs chaleureusement à aller t’inscrire à la newsletter – tu seras ainsi averti⋅e par mail dès qu’un nouvel article sera publié sur le blog !
Mais avant de partir, viens me dire en commentaires si tu connaissais déjà Baptiste Beaulieu – que ce soit par ses livres ou par son travail de sensibilisation sur Instagram !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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