Résumé des Lapins ne mangent pas de carottes
“L’image que nous avons des animaux correspond rarement à la réalité. Les moutons ? Des suiveurs, sans aucune personnalité. Les porcs ? Ils sont sales. Les loups ? Méchants. Cette vision déformée peut nous conduire à négliger les animaux, à les mépriser, voire à justifier leur exploitation déraisonnée, qui se traduit par la violence et l’injustice.
Il nous faut déconstruire les représentations et les pratiques que nous perpétuons de génération en génération, malgré nos connaissances scientifiques toujours plus grandes. C’est ce à quoi je souhaite contribuer avec ce livre : modifier notre manière de voir le monde qui nous entoure, apprendre à cohabiter avec les autres créatures, et prendre conscience que nous faisons aussi partie du règne animal.
Ce voyage sera passionnant et renversera nombre d’idées reçues. Face à l’effondrement de la biodiversité et à la crise climatique, ouvrir les yeux sur l’ampleur des problèmes que pose le traitement infligé aux animaux est autant une question d’éthique qu’une question de survie. Pour eux comme pour nous, il y a urgence à changer de regard sur le vivant.”
Fiche technique
Titre : Les Lapins ne mangent pas de carottes
Auteur : Hugo Clément
Édition – Collection : Fayard – Documents, témoignages
Genre : Non-fiction
Nombre de pages : 224
Date de parution : 28.09.2022
Âge : À partir de 14 ans
Prix : 18.00€
Remarque : J’ai découvert ce livre dans sa version audio, lue par Thomas Marceul.
Remarque Bis : Je remercie vivement et chaleureusement les Éditions Audiolib ainsi que Netgalley pour l’envoi de ce livre audio. Je précise toutefois que mon avis n’en sera pas moins transparent, honnête et sincère.
Mon avis sur Les Lapins ne mangent pas de carottes
Ce livre traînait dans ma wishlist depuis sa sortie, il y a un peu plus d’un an, mais j’avoue que le sujet et la façon dont il serait traité me faisaient un peu peur. C’est en début de mois que j’ai enfin osé sauter le pas, lorsque j’ai découvert que Les Lapins ne mangent pas de carottes était disponible en livre audio et que les éditions Audiolib ont accepté de me le faire découvrir gratuitement.
Et il est clair que je n’ai pas perdu mon temps avec cette lecture.
Les Lapins ne mangent pas de carottes, un ouvrage d’utilité publique
En un peu plus de 200 pages, Hugo Clément nous offre une mine d’informations et nous expose les réalités que les hommes font subir aux animaux. J’avoue que la plupart ne m’étaient pas totalement inconnues, j’avais déjà entendu parler de beaucoup de sujets qui se trouvent dans Les Lapins ne mangent pas de carottes, mais jamais de manière aussi développée.
Hugo Clément signe un ouvrage pédagogique, bourré de recherches et de sources qui appuient ses propos et ne font que renforcer son discours, et offrent donc encore davantage de crédibilité à ce qui nous est raconté. Tout cela dans des propos justes et mesurés qui ne partent jamais dans des extrêmes (que l’on retrouve souvent chez les activistes), ce qui est le point qui m’a permis de totalement apprécier ma lecture et de lui faire confiance.
Des capacités insoupçonnées des animaux, en passant par la réalité de l’élevage intensif, des abattoirs, de la captivité destructrice des animaux marins, de la chasse, des pratiques alimentaires des humains, des parcs zoologiques, des cirques, des habitats naturels que l’on détruit… Les sujets sont vastes, les réalités hallucinantes. Si bien que c’est parfois violent et difficile de voir les choses en face, mais totalement nécessaire. Hugo Clément nous met face à nos absurdités, notre cruauté et nos contradictions. Les Lapins ne mangent pas de carottes est un ouvrage d’utilité publique, ça ne fait aucun doute.
En bref
En bref, Les Lapins ne mangent pas de carottes de Hugo Clément est un livre intelligent et pédagogique qui défend la cause animale avec pugnacité, dans des propos justes et mesurés qui ne partent jamais dans les extrêmes. C’est brut et réaliste et bourré d’informations primordiales. Un ouvrage d’utilité publique.
Ma note
La citation des Lapins ne mangent pas de carottes
Avant de devenir végétarien, j’étais exaspéré par les discours trop véhéments m’ordonnant de cesser de manger de la viande sous peine d’être un horrible salaud. Qui étaient ces gens pour décider à ma place ? L’envie de ne pas céder prenait le pas sur la réflexion et l’analyse rationnelle des arguments mis en avant par les activistes. Si je suis devenu végétarien, ce n’est pas parce qu’on me l’a ordonné, mais parce que j’ai été de mieux en mieux informé sur la réalité de l’industrie agroalimentaire. C’est l’information qui a fonctionné avec moi, pas l’injonction.
C’est ce à quoi j’œuvre aujourd’hui, en incluant le plus grand nombre dans ce combat et en n’exerçant aucune pression autour de moi.
Hugo Clément, Les Lapins ne mangent pas de carottes
Le mot de la fin
Ça faisait un petit moment que je n’avais pas lu un livre de non-fiction, que j’apprécie toujours beaucoup parce qu’ils sont toujours très instructifs et qu’ils me permettent d’élargir mes horizons.
Si c’est aussi ton cas, alors je ne peux que t’encourager à aller jeter un œil à mes dernières lectures de non-fiction :
En attendant de te retrouver là-bas, je te souhaite un bon mercredi et une excellente fin de semaine !
Tu es sensible à la cause animale ? Tu connais Hugo Clément et ses engagements ?
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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