Des rêves dans la marge

Des lectures variées et des avis sincères

Ito Ogawa, La Papeterie Tsubaki

Résumé de l’éditeur

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.

Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.

Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.

Picquier

Fiche technique

Titre La Papeterie Tsubaki

Autrice : Ito Ogawa

Édition – Collection : Picquier – Picquier Poche

Nombre de page : 416

Date de parution : Juin 2021

Âge : À partir de 13 ans

Prix : 9.00€

Mon avis

J’avais été charmé par la chronique que Mademoiselle Lit avait écrite sur ce livre qui fut un gros coup de cœur pour elle.

Il n’en fut malheureusement pas de même pour moi. Ce fut même une lecture assez mitigée.

Je ne suis pas parvenue à m’attacher au personnage principal, que j’ai trouvé trop survolé et qui manquait de profondeur. L’histoire ne m’a pas plus embarquée. Pour tout dire, il ne se passe presque rien. On m’avait prévenu, ce n’était pas vraiment une surprise. Mais il y a une différence entre un roman lent en termes d’action et un roman contemplatif. Je pense que c’est vraiment le mot qui convient pour désigner ce roman : Contemplatif. Parce que Hatoko, tout comme le reste des personnages qui gravitent autour d’elle et de la papeterie Tsubaki, se contente de regarder sa vie passer sans vraiment y prendre part. Ou du moins pas activement.

Le seul point qui m’a un peu redonné foi en ce roman, est toutes les nombreuses informations qui nous sont fournies sur tout ce qui entoure le métier d’écrivain public. Pourquoi choisir tel papier pour annoncer telle nouvelle ? Quelle encre, quelle plume utiliser ? Quelle forme d’écriture adopter ? Quelle formule, quel ton employer ? Quel est ce stylo ? Pourquoi préférer celui-ci à un autre ? Quelle est son histoire ? Et bien d’autres encore ! Ce sont tous ces petits détails, qui ont sûrement demandé beaucoup de recherches, qui ont permis de rendre ce roman plus plaisant à la lecture.

Bref, je ne suis pas certaine de me replonger dans un des romans de l’autrice de sitôt…

La citation

On a du mal à jeter, à peine lue, une lettre qui nous est adressée. Même la plus humble carte postale, du moment qu’elle est manuscrite, garde la trace vivace de l’esprit et du temps de celui qui l’a rédigée.

Ito Ogawa, La Papeterie Tsubaki

Ma note

Le mot de la fin

Et toi, tu as lu La Papeterie Tsubaki d’Ito Ogawa ? Qu’en as-tu pensé ? D’autres livres de l’autrice, ou de la maison d’édition, à me conseiller ?

Amandine Stuart

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