Résumé de The Spanish Love Deception
Catalina Martín est désespérée. Pour ne pas arriver seule au mariage de sa sœur, auquel assisteront son ex et sa fiancée, elle a assuré à toute sa famille en Espagne qu’elle viendrait accompagnée de son petit ami américain. Sauf que ce petit ami n’existe pas. Et voilà que ce qui n’était qu’un mensonge inoffensif est à présent hors de contrôle. Quatre semaines avant les festivités, elle ne voit aucune issue.
C’est alors qu’Aaron Blackford, un collègue qui l’a toujours exaspérée, se propose pour le rôle. Plutôt mourir que de passer un week-end avec ce type aussi froid que l’hiver new-yorkais ! Pourtant, à mesure que l’échéance se rapproche, Catalina doit se rendre à l’évidence : Aaron est sa seule chance de s’en tirer la tête haute.
Fiche technique
Titre : The Spanish Love Deception
Autrice : Elena Armas
Édition : J’ai lu
Nombre de pages : 672
Date de parution : 03.05.2023
Âge : À partir de 16 ans
Prix : 19.90€
Mon avis sur The Spanish Love Deception
Les ami(e)s, l’heure est grave. Tu me pardonneras donc de débuter cette chronique sans plus de préambule.
The Spanish Love Deception de Elena Armas est sans aucun doute la meilleure romance que j’ai lue depuis trèèès longtemps ! Voire même la meilleure de tous les temps. C’est dire si c’était bien.
Je suis tombée sous le charme de ce roman dès les premières lignes où un sourire est directement apparu sur mon visage, pour ne pas disparaître avant d’avoir tourné la dernière page.
Tu le sais peut-être : Je suis une fervente défenseuse des romances courtes. Alors, quand j’ai découvert la taille du bouquin (672 pages), j’ai un peu déchanté, totalement apeurée par les longueurs qui allaient sans aucun doute être présentes. Mais je ne pouvais pas plus me tromper.
La recette de la parfaite romance, selon Elena Armas
Le rythme de The Spanish Love Deception est juste parfait. On ne s’ennuie pas une seconde, et je dirais même plus : On reste scotché à notre livre du début à la fin. La raison ? C’est très simple : Elena Armas est parvenue à condenser tous les tropes de romances que l’on adore :
- Un slow-burn bien slow et bien burn (XD) qui ne nous laisse pas une seconde de répit,
- Un ennemies-to-friends-to-lovers qui envoie du lourd avec des reparties de folie,
- Une ambiance de collègues de travail qui instaure des scènes de quotidien,
- L’affaire du “faux petit ami” qui crée des quiproquos et des malaises qui sont juste à mourir de rire,
- La confrontation grumpy/sunshine entre les caractères des héros.
Et ce ne sont là que les thématiques principales.
Il y a évidemment quelques “parts d’ombres” et sujets plus sensibles qui viennent agrémenter l’histoire, mais en ayant l’intelligence de ne jamais tomber dans le mélodrame. Les personnages font simplement face aux difficultés et aux aléas de la vie, comme n’importe qui d’autre.
Lina fait notamment face à une situation de sexisme au travail (qui frôle le harcèlement sexuel) et à toutes les conséquences d’un tel comportement sur son lieu de travail. Elena Armas traite ce sujet d’une façon que j’ai trouvée très juste et réaliste… Et qui m’a franchement retourné l’estomac par moments. Donc encore un bon point.
Un humour ravageur & Des clichés surprenants
Mais revenons à des sujets plus réjouissants.
Je sais que je l’ai déjà évoqué un peu plus haut, mais je tiens à le répéter et à insister sur le fait que The Spanish Love Deception est un roman à l’humour ravageur. Vraiment. J’ai ri à de très (très très) nombreuses reprises, souvent parce que les personnages ont des reparties ou des réactions à mourir de rire, mais aussi parce qu’ils sont doués pour se fourrer dans des situations impossibles.
Et qui dit situations impossibles, dit clichés. Bien évidemment qu’ils sont présents. Et en même temps, est-ce qu’une romance sans un minimum de clichés ne serait pas un peu décevante ou étrange ? Je crois bien que si. Mais justement. Dans The Spanish Love Deception, Elena Armas parvient à se jouer des clichés. Elle en intègre quelques-uns, mais finit toujours par les détourner pour au final créer une scène innovante.
The Spanish Love Deception, une romance caliente ?
Mais je tiens également à souligner que les lecteurs pressés devront prendre leur mal en patience avant de voir la romance se développer. Car oui, je ne mentais pas en disant que le slow-burn était “bien slow et bien burn” (désolée pour cette formule étrange, mais elle reflète tout à fait l’essence de The Spanish Love Deception).
D’autant plus que le résumé ne le montre pas, mais la majorité de l’intrigue se déroule à New-York où l’on suit le quotidien des personnages dans leur travail pendant qu’ils commencent à apprendre à se connaître. La partie “Espagnole” du récit est en réalité assez tardive et relativement courte.
Ne t’attends donc pas à un quelconque rapprochement avant la moitié du roman (et encore). Mais c’est justement ce que j’ai adoré. Parce que ce slow-burn est tout simplement délectable. Il nous offre des moments très tendres et doux tout en permettant de faire grimper la tension petit à petit. Vraiment, c’était top.
Mais je précise tout de même qu’une fois que la situation parvient à se démêler et que les personnages voient enfin ce qu’ils ont sous les yeux, les scènes spicy ont un bon niveau de ?️. Je ne recommanderais donc pas The Spanish Love Deception avant 16 ans, bien que j’aie été très agréablement surprise (eh oui, encore) de constater que le consentement et le bien-être de chaque partenaire étaient exceptionnellement bien respectés.
Lina & Aaron
Et en parlant de partenaires… Je ne peux pas terminer cette chronique sans te parler un peu plus de Catalina (Lina) et Aaron ! Parce que The Spanish Love Deception ne serait bien évidemment rien sans ces super personnages créés par Elena Armas. On voit que l’autrice a apporté un soin particulier à leur développement, aussi bien individuel qu’en tant que couple.
Lina est l’héroïne de ce roman. Nous la suivons tout au long de The Spanish Love Deception sous son point de vue unique. Elle est drôle, bornée (et c’est peu de le dire), un peu barrée avec juste ce qu’il faut de sentiment d’insécurité. C’est une boule d’énergie et de bonne humeur, pétillante, acharnée de travail et extrêmement protectrice envers les gens qu’elle aime. Je me suis tout de suite attachée à elle. C’est le genre d’héroïne que l’on aime suivre. Elle ne m’a jamais énervée, même quand son entêtement à ne pas vouloir ouvrir les yeux sur les véritables sentiments d’Aaron aurait pu devenir lassant.
Parce que oui, il devient très vite évident que cette histoire de “faux petit ami” n’est en réalité qu’un prétexte pour Aaron qui souhaite se rapprocher de Lina. Il est tout le contraire d’elle : froid, bourru et renfermé. Mais pas du tout dans le genre bad boy. Il se préoccupe réellement du bien-être de Lina, et une fois que l’on apprend à le connaître et à le décoder… Il devient vraiment le bookboyfriend parfait. Je suis totalement tombée amoureuse de lui (est-ce si étonnant que ça ?) et il a désormais clairement gagné sa place dans mon palmarès des meilleurs personnages masculins !
Au risque de me répéter, leur duo est donc parfait absolument délectable, tout comme ce roman en général qui est tout simplement génial, à lire absolument pour ne pas passer à côté de la meilleure romance de l’été… Et peut-être même de l’année !
En bref
En bref, The Spanish Love Deception de Elena Armas est sans conteste la meilleure romance que j’ai lue depuis une éternité. Le rythme est sans relâche, les thématiques et les tropes sont un mélange parfait de tout ce qu’on aime en romance avec juste ce qu’il faut de légèreté et de sujets sensibles. L’humour est constant et tordant. Le slow-burn est bien slow et bien burn (pardon, je ne peux plus m’arrêter avec ça XD) et est juste délectable. Et les personnages se complètent parfaitement et forment une relation que l’on se régale à suivre. Le tout donne un résultat frais, mignon et tout simplement parfait. À lire absolument !
Ma note
La citation de The Spanish Love Deception
– C’est Daniel ?
La question feutrée d’Aaron m’a ramenée à l’instant présent.
Je me suis tournée vers lui brièvement et, incapable de trouver mes mots, j’ai simplement hoché la tête. Mon attention s’est reportée sur mon ex, et tandis que je le regardais embrasser et étreindre son frère en lui tapant dans le dos, j’ai senti Aaron se rapprocher de moi. Je n’ai pas bougé. J’étais enracinée dans le sol.
Aaron a encore réduit la distance entre nous, se plaçant juste derrière moi. J’ai été surprise par la chaleur que son corps dégageait et par la façon dont sa proximité a fait disparaître une partie de mon malaise. Il me rassurait. Je ne savais pas comment ni pourquoi, et je n’avais pas le temps de me pencher sur la question. Pas devant Daniel et tous les autres. Donc, je me suis contentée de m’accrocher à cette sensation.
Je suis restée là, regardant le témoin saluer tous les autres en les embrassant et en les serrant dans ses bras. Alors qu’il faisait le tour du groupe, j’ai eu l’impression que quelque chose était suspendu dans l’air tandis qu’il évoluait de l’un à l’autre, comme si chaque personne autour de moi retenait son souffle jusqu’au moment où Daniel m’atteindrait.
Je détestais la façon dont l’atmosphère semblait s’être tendue et les regards que je sentais sur moi, mais je me suis rappelé que je m’étais attendue à ce genre de réaction. Tout le monde savait ce qui s’était passé entre Daniel et moi. À quel point cela avait été terrible et difficile pour moi. Et la plupart avaient eu pitié de moi à l’époque. Je savais que c’était encore le cas pour beaucoup et que cela ne changerait jamais pour certains.
Daniel a fait un pas dans ma direction, provoquant une sensation de brûlure qui m’a noué l’estomac.
Elena Armas, The Spanish Love Deception
Le mot de la fin
Je ne l’ai pas précisé plus tôt, mais je pense qu’il est évident que je n’attends qu’une chose : Que les autres romans de l’autrice soient publiés en France ! Aucun doute que les éditions J’ai lu vont poursuivre le travail au vu de l’engouement que remporte The Spanish Love Deception. J’ai d’ailleurs entendu dire que The American Roommate Experiment, le second roman d’Elena Armas était déjà prévu pour 2024. (Ça me semble terriblement loin, mais il semble que je doive prendre mon mal en patience.)
En attendant, si tu veux te consoler avec une autre romance dans la même veine, je te conseille d’aller jeter un œil à Meilleurs Ennemis de Sally Thorne où l’on retrouve les mêmes tropes et que j’avais beaucoup aimé à l’époque (je l’ai même relu plusieurs fois, c’est pour dire) !
Toi aussi tu as totalement craqué face au phénomène The Spanish Love Deception de Elena Armas ?
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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