Résumé de Happy Place
Peut-on feindre l’amour – sans êtres démasqués – devant ses meilleurs amis ?
Harriet et Wyn forment le couple idéal : ils vont ensemble comme le pain et le beurre, le gin et le tonic, Blake Lively et Ryan Reynolds.
Pourtant cet été, ils vont devoir mentir à leurs amis… Car Harriet et Wyn ont rompu six mois plus tôt, et personne n’est encore au courant. Ce sont leurs dernières vacances dans le cottage où ils retrouvent la même bande de copains depuis dix ans, et ils ne veulent pas gâcher ce moment précieux… alors ils vont jouer la comédie une semaine de plus. A priori, c’est un plan parfait – enfin, si vous le regardez de loin, à travers des lunettes de soleil enduites de crème solaire.
Avec ses personnages craquants à souhait et son irrésistible alchimie, Happy Place est un concentré de tout ce qu’on aime chez Emily Henry !
Fiche technique
Titre : Happy Place
Autrice : Emily Henry
Édition – Collection : Hauteville – Comédie Romantique
Pages : 416
Parution : 05.06.2024
Âge : À partir de 17 ans
Formats & Prix : Papier : 18.95€ • Ebook : 9.99€ • Audio : 21.99€ (ou un crédit)
Mon avis sur Happy Place
Emily Henry et moi avons une sorte de relation amour/haine : si j’avais beaucoup aimé Comme dans un roman d’été lorsque je l’ai découvert il y a deux ans, j’étais restée assez sceptique lors de ma lecture de People we meet on vacation l’été dernier. Je me suis donc lancée dans Happy Place avec une certaine désinvolture, sans en attendre trop, mais tout de même avec l’espoir secret que ça match entre nous.
Et l’étincelle a tout de suite pris feu. Mamma mia ! J’ai clairement hésité à classer ce roman en coup de cœur (ce qui n’est finalement pas le cas, parce que je suis bien trop exigeante dans la vie) tellement il s’est révélé être une bonne surprise – et sans aucun doute la meilleure lecture de mon été. C’est bien simple : de la première à la dernière ligne, il m’a été quasi-impossible de me détacher de Happy Place. Et je vais sans plus attendre essayer de t’expliquer pourquoi.
Happy Place : un petit coin de paradis
Comme tu l’as sans doute constaté dans le résumé, nous sommes en présence du trope de la fake relationship… mais ce n’est clairement pas ce qui fait l’essence de ce roman. Ce qu’il faut surtout en retenir, c’est cette bande de potes qui se connaissent depuis des années et tellement bien qu’ils forment une famille à part entière, c’est ce dernier été avant que tout change pour de bon, c’est cette alternance de chapitres entre passé et présent qui nous permettent d’appréhender leurs relations et leurs évolutions. Et c’est surtout Harriet et Wyn.
Ce duo personnages a tellement bien réussi à me bouleverser. Parce que quand le résumé dit qu’ils “vont ensemble comme le pain et le beurre”… c’est tellement vrai ! J’ai adoré voir leur relation évoluer au fil des années, de leur première rencontre en passant par leur découverte de l’autre, leurs hésitations et leurs bouleversements. Parce qu’entre eux, c’est évident. Jusqu’à ce que ça ne le soit plus. Et ça m’a juste brisé le cœur de voir à quel point la vie et ses épreuves peuvent faire en sorte d’emmener deux personnes aussi complémentaires sur des chemins différents. J’ai fondu, pleuré et prié pour eux.
Et puis, il y a cette ambiance estivale si parfaite grâce à ce cottage bourré de souvenirs, ce village typique et ces traditions qui n’appartiennent qu’à eux. Ça sent bon l’été, le sel des embruns, le sucre des cafés lattes et le craquement du brasero où fondent des chamallows… L’environnement parfait pour que les vies chavirent !
Le phénomène Emily Henry : décryptage
Mais ça, c’est grâce au talent d’Emily Henry qui a un don pour écrire des phrases qui marquent et qui touchent juste à des endroits où on ne pensait pas pouvoir être touché. Mais surtout parce que je remarque que dans chacun de ses romans elle accorde un soin et une importance particulière au développement de ses personnages et de leurs psychologies, ce qui est encore plus le cas avec Happy Place – et c’est vraiment ce qui fait toute la différence puisque c’est grâce à ça que l’on entre tellement en empathie avec eux, que l’on s’y attache et qu’ils résonnent autant en nous.
D’autant que l’autrice ne se contente pas de ça : elle inclut aussi des thématiques complexes à ses histoires et les traite entièrement, dans toutes leurs nuances. Ici, il est notamment question de ce que l’on est prêt à accepter et à sacrifier pour le bonheur de l’autre, du poids de nos ambitions (mais surtout de celle que les autres fondent en nous), du courage qu’il faut pour revoir nos attentes sur nous-même et pour déterminer ce qui nous rend heureux, de l’importance de l’amitié et du travail que ça demande de l’entretenir sur le long terme.
Mais surtout, surtout, ce qu’il faut savoir avec Emily Henry c’est qu’elle a beau écrire des romances, on ne sait jamais comment ses livres vont se terminer. Elle arrive toujours à créer un suspense de dingue et à nous faire douter de ce que l’on va trouver au bout de la lecture. Ce qui contribue, bien évidemment, à nous impliquer encore plus dans ses histoires et auprès de ses personnages. Et crois-moi quand je te dis que Happy Place ne fait pas exception à la règle.
En bref
En bref, Happy Place d’Emily Henry est peut-être le meilleur roman de l’autrice à mes yeux. Ce fut une excellente lecture qui m’a beaucoup émue grâce à ses personnages (autant principaux que secondaires) très développés et attachants, mais aussi grâce à la justesse dans les thématiques qui sont traitées. Harriet et Wyn ont conquis mon cœur (même s’ils l’ont bien malmené au passage) et ne sont pas près d’en sortir. Sans aucun doute ma meilleure lecture de l’été, que je te recommande d’urgence !!
Ma note
La citation de Happy Place
Il demande à Wyn ce qu’il ferait de son autre vie. Je ne le regarde pas, mais je le sens, allongé au soleil, à ma gauche, comme une deuxième étoile, un élément avec ses propres gravité, lumière, chaleur.
Il pousse un soupir alangui.
– Je vivrais dans le Montana.
– Tu l’as déjà fait, rappelle Parth. Tu es censé dire que tu irais au pôle Sud sauver des manchots, ou un truc du genre.
– D’accord, Parth. J’irais au pôle Sud, pour les manchots.
– Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, commente Cleo. Pourquoi tu irais dans le Montana, Wyn ?
– Parce que, dans cette vie-ci, j’ai décidé de ne pas rester là-bas. J’ai décidé de faire autre chose que mes parents, de devenir quelqu’un d’autre. Mais si je pouvais avoir deux vies, je voudrais aussi celle où je reste.
Je hasarde un regard dans sa direction. Il appuie la joue contre les planches du ponton, et nos yeux se rencontrent pendant la durée de quatre respirations, son bras mouillé et le mien se touchant presque.
Une conversation silencieuse se déroule entre nous. “Coucou”, et “Coucou, toi”. Puis : “Tu me souris” et “Non, c’est toi qui me souris”.
Je me tourne de nouveau vers le ciel et ferme les paupières très fort.
Quand nous nous couchons dans nos lits de part et d’autre de la chambre d’enfants, le sang dans mes veines pulse toujours à toute vitesse.
Emily Henry, Happy Place
Le mot de la fin
C’est la fin de cette chronique qui s’est éternisée (mais qui, je l’espère, aura réussi à te convaincre d’aller te jeter sur le dernier roman d’Emily Henry) et qui débute la semaine en beauté. Mais pas d’inquiétude : je te réserve beaucoup d’autres jolies choses dans les jours qui viennent ! Il y sera notamment question de coquillages, de la rentrée littéraire, de maison de famille et de retrouvailles très attendues…
Alors, pour être certain⋅e de ne pas passer à côté de mes futures chroniques, je t’encourage chaleureusement à aller t’inscrire à la newsletter (tu seras ainsi averti⋅e par mail dès qu’un nouvel article sera publié sur le blog) ou à venir me retrouver sur Instagram où je publie tous les jours de nouveaux contenus littéraires !
Mais avant de partir, viens me dire en commentaires si toi aussi tu estimes que Happy Place est la plus belle réussite d’Emily Henry à ce jour !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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