Couverture du livre Trois Guinées de Virginia Woolf

Résumé de Trois Guinées

« Que faut-il faire pour empêcher la guerre ? » C’est l’épineuse question à laquelle doit répondre la narratrice, double non dissimulé de Virginia Woolf, dans cet essai implacable de finesse et de modernité. Interloquée par le fait que son correspondant, un « homme qui a fait des études », sollicite l’avis d’une femme sur cette question universelle, elle s’emploie à démontrer que le patriarcat est en grande partie responsable des bouleversements du monde, et que la clé d’une paix durable réside dans l’éducation des femmes, dans leur accès au monde du travail, et dans leur émancipation. À chacune de ces trois causes, elle accepte de donner une guinée. Publié en 1938, alors que la guerre est désormais inévitable, Trois guinées a été pensé par son autrice comme la suite d’Une chambre à soi. Virginia Woolf y développe et approfondit sa réflexion, et nous livre un brillant manifeste féministe et pacifiste.

Éditions Le Livre de Poche

Fiche technique

Titre Trois Guinées

Autrice : Virginia Woolf

Édition – Collection : Le Livre de Poche – Biblio

Pages : 384

Première parution : 1938

Âge : À partir de 15 ans

Formats & Prix : Papier : 8.90€  Ebook : 8.49€

Remarque : Je remercie vivement et chaleureusement les Éditions Le Livre de Poche ainsi que Netgalley pour l’envoi de cet ebook. Je précise toutefois que mon avis n’en sera pas moins transparent, honnête et sincère.

Mon avis sur Trois Guinées

Après mon immense coup de cœur pour Une chambre à soi il y a quelques années (texte fondateur dans ma vie de lectrice), je me suis lancée dans la réédition d’un nouvel essai de la grande Virginia Woolf, reçu en SP de la part de la maison d’édition ! L’autrice s’attaque à l’épineuse question “Que faut-il faire pour empêcher la guerre ?”, en abordant comme d’habitude un angle féministe et imparable – ici via le sujet de l’indépendance financière des femmes et de leur rémunération. C’est brillant et terriblement d’actualité (comme toujours avec Virginia). Mais c’est aussi une lecture riche et pointue qui demande de la concentration et aurait gagné (je pense) à aller plus à l’essentiel. J’ai trouvé que le texte était trop long et développait trop de situations hypothétiques qui alourdissaient le texte et perdaient un peu le lecteur. J’avoue donc qu’il m’est arrivé de sauter quelques pages, mais il n’empêche que c’était très intéressant !

Ma note

Ma note : 11/20

La citation de Trois Guinées

C’est pourquoi, si vous voulez connaître des faits en matière de politique, vous devez lire au minimum trois journaux différents, comparer au moins trois versions différentes du même fait, et en venir à la fin à votre propre conclusion.

Virginia Woolf, Trois Guinées

Le mot de la fin

C’est la fin de cette mini-chronique expresse ! Mais tu peux toujours aller jeter un œil aux sept autres avis que j’ai publiés aujourd’hui… Et on se retrouvera très bientôt pour de nouvelles chroniques, un peu plus replètes cette fois-ci. Alors, pour être certain⋅e de ne pas passer à côté, je t’encourage chaleureusement à aller t’inscrire à la newsletter (tu seras ainsi averti⋅e par mail dès qu’un nouvel article sera publié sur le blog) ou à venir me retrouver sur Instagram où je publie très régulièrement de nouveaux contenus littéraires !

Mais avant de partir, viens me dire en commentaires si tu as lu Trois Guinées de Virginia Woolf et ce que tu en as pensé !

À bientôt pour un nouvel article !

Amandine Stuart

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