Résumé de l’éditeur
Paul Éluard publie Capitale de la douleur, un recueil poétique en vers et en prose traitant les thèmes de l’amour, du rêve ou encore de la peinture. Il y assemble de poèmes antérieurs mais aussi des nouveautés. Le recueil est écrit pour Gala, épouse du poète qui l’abandonna pour Salvador Dalí.
Fiche technique
Titre : Capitale de la douleur
Auteur : Paul Éluard
Édition – Collection : Folio – Folioplus Classiques (n°126)
Genre : Poésie
Nombre de pages : 120
Date de parution : 14.02.2008
Âge : À partir de 15 ans
Prix : 6.90€
Remarque : J’ai lu ce livre dans le cadre de l’édition 2023 du Challenge Fais vriller ta PAL.
Mon avis
J’ai plutôt apprécié ma découverte d’Éluard et de ce recueil célébrissime que je n’avais encore jamais eu l’occasion de croiser mais dans lequel j’ai décidé de me lancer à l’occasion du Challenge Fais vriller ta PAL 2023.
Une bonne douleur
Si j’ai vraiment peiné à comprendre la signification de certains poèmes et ce que l’auteur avait voulu exprimer car je trouvais ses vers très (trop ?) abstraits, d’autres m’ont beaucoup touchée et ont su me marquer. La taille des poèmes, courts voire très courts, m’a d’autant plus charmée étant donné que c’est mon format de prédilection – qui permet, je trouve, une concentration des idées et des sentiments exprimés, et donc une réception plus intense de la part du lecteur. D’autant plus avec ces thématiques de l’amour, du désir et de douleur de la séparation qui sont universelles mais joliment traitées par Éluard et qui s’adaptent parfaitement à cette brièveté.
J’ai également été surprise de découvrir que certains poèmes en prose avaient trouvé leur place entre les pages de Capitale de la douleur : Si j’avoue ne pas avoir été très réceptive à ces derniers, je retiendrai leur originalité et leur présence en elle-même qui permet de bousculer un peu les présupposés de la poésie “classique”.
En bref
En bref, je suis contente d’avoir découvert ce classique de la poésie – bien que j’aie pu regretter le côté trop abstrait de certains vers qui rendaient la compréhension difficile pour le lecteur. D’autres poèmes m’ont en revanche beaucoup plus plu et touchée, tout comme le format court des écrits de l’auteur. Je retiendrai également ma surprise de trouver des poèmes en prose au milieu de tous ces vers, bien que je les aie encore une fois trouvés trop abscons.
Ma note
La citation
Les Petits Justes, VIII
Elle se refuse toujours à comprendre, à entendre,
Elle rit pour cacher sa terreur d’elle-même.
Elle a toujours marché sous les arches des nuits
Et partout où elle a passé
Elle a laissé
L’empreinte des choses brisées.
Paul Éluard, Capitale de la douleur
Le mot de la fin
Je suis ravie d’avoir si bien commencé mon Challenge Fais vriller ta PAL 2023 ! Espérons juste que les autres lectures s’enchaînent aussi facilement !
Quelle a été ta première lecture de Février ?
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
0 commentaire