Résumé de Mémoires de la Forêt
Tome 1 : Les Souvenirs de Ferdinand Taupe
Dans la forêt de Bellécorce, au creux du chêne où Archibald Renard tient sa librairie, chaque animal qui le souhaite peut déposer le livre qu’il a écrit et espérer qu’il soit un jour acheté. Depuis que ses souvenirs le fuient, Ferdinand Taupe cherche désespérément à retrouver l’ouvrage qu’il a écrit pour compiler ses mémoires, afin de se rappeler les choses qu’il a faites et les gens qu’il a aimés. Il en existe un seul exemplaire, déposé à la librairie il y a des années. Mais justement, un mystérieux client vient de partir avec… À l’aide de vieilles photographies, Archibald et Ferdinand se lancent sur ses traces en forêt, dans un périple à la frontière du rêve, des souvenirs et de la réalité.
Fiche technique
Titre : Mémoires de la Forêt – T1 : Les Souvenirs de Ferdinand Taupe
Auteur : Mickaël Brun-Arnaud
Dessinatrice : Sanoe
Édition – Collection : L’École des Loisirs – Neuf
Nombre de pages : 320
Date de parution : 16.03.2022
Âge : À partir de 8 ans
Prix : 14.50€
Remarque : J’ai lu ce livre dans le cadre de l’édition 2023 du Pumpkin Autumn Challenge.
Mon avis sur Mémoires de la Forêt
J’ai tenu à débuter mon Pumpkin Autumn Challenge par le premier tome des Mémoires de la Forêt de Mickaël Brun-Arnaud parce que 1) c’est le livre “totem” de cette édition 2023 du challenge qui lui dédie d’ailleurs une catégorie, 2) il me fait très envie depuis sa sortie où tout le monde l’a encensé (enthousiasme qui ne s’est pas tari depuis), et que 3) ça me semblait être la lecture idéale pour faire la transition entre l’été et l’automne.
Et en effet, je ne me suis pas trompée. J’ai adoré ce premier opus des Mémoires de la Forêt.
Rafraîchissons-nous la mémoire…
Mais avant de passer aux choses sérieuses, opérons une petite remise en contexte :
Nous rencontrons donc Archibald Renard, libraire de la forêt de Bellécorce, qui va un jour recevoir la visite de son vieil ami Ferdinand Taupe. Ferdinand lui apprend qu’il est atteint de la maladie de l’Oubli-tout et que ses souvenirs et sa vie sont en train de disparaître de sa mémoire. Il cherche donc à retrouver le livre qu’il avait écrit il y a quelques années et dans lequel il avait consigné son existence.
Seulement voilà, ce fameux livre a été vendu la veille à un acheteur bien mystérieux… Ni une ni deux, Archibald et Ferdinand partent à l’aventure sur les traces de la vie de la taupe pour tenter de rassembler les morceaux de sa mémoire entre passé et présent.
Une plongée dans une histoire touchante et tendre
Et c’était donc une très jolie lecture. Tout dans Mémoires de la Forêt n’est que tendresse, luminosité, gourmandise, altruisme, douceur et nostalgie. Un livre extrêmement émouvant qui traite de la vieillesse, de la fin de vie et de la maladie d’Alzheimer avec beaucoup de justesse, sans jamais tomber dans le pathos ou dans le mélodrame, mais tout en restant réaliste et pédagogique. Et c’est aussi une formidable histoire d’amitié entre ce libraire peu farouche mais qui a soif d’aventures et ce vieil homme perdu mais déterminé à remonter le cours du temps. Ce duo surprenant va aussi faire des rencontres aux fils de leurs péripéties. Rencontres qui seront toujours l’occasion de découvrir de nouvelles histoires, de goûter de nouvelles recettes réconfortantes et de démêler un peu plus les souvenirs emmêlés de Ferdinand.
Sous ses airs de roman jeunesse, Mémoires de la Forêt est surtout (à mon sens) un livre familial à découvrir ensemble, pour petits et grands. Ce sera l’occasion pour les adultes de poursuivre la discussion avec les plus jeunes… Et pas d’inquiétude pour les plus âgés d’entre nous : les émotions seront bien au rendez-vous ! Cette fin (même si je m’en doutais plus ou moins) m’a beaucoup émue et touchée.
Mémoires de la Forêt, un roman cosy et nécessaire
La plume de Mickaël Brun-Arnaud est également très belle – et pas aussi facile que ce que l’on pourrait croire. Pleine d’images, de métaphores, d’humour et de jolis messages (par ailleurs indispensables), elle nous transporte sans efforts dans la contrée de Bellécorce auprès de ces animaux attachants au possible.
Et les nombreuses illustrations de Sanoe qui parsèment le roman ne font qu’ajouter à la qualité de l’ouvrage. C’est beau, délicat, coloré, détaillé et expressif… Bref, magnifique !
Mémoires de la Forêt est donc un roman cosy à souhait, qui donne envie de se réfugier sous un plaid avec une bonne tasse de chocolat-guimauve et de déguster les mots de l’auteur. Ses messages d’amitié et d’entraide intergénérationnelle sont primordiaux et bouleversants de douceur et de tendresse.
Je veux retourner auprès de cette librairie atypique, retrouver Archibald et Ferdinand, déguster une part de tarte aux amaudes, écouter les morceaux du concert Duchêne, farfouiller dans la Brocantaupe à la recherche de trésors, mais surtout, surtout… aller passer quelques jours à La Retraite des plumes, mon endroit coup de cœur du roman que je te laisse le soin d’aller découvrir par toi-même.
Et pour ne pas attendre trop longtemps avant de les retrouver, je compte donc me lancer un petit défi : Lire le deuxième tome, Les Carnets de Cornélius Renard, dès le mois d’Octobre (ou de Novembre au pire des cas) étant donné que sa couverture très automnale ne me permettra pas de le découvrir au cours d’une autre saison…
Pour pouvoir ainsi lire le troisième tome, L’Esprit de l’Hiver, dans les mois qui suivent – très probablement à l’occasion du Cold Winter Challenge. Tout un programme, je sais, mais qui me réjouis d’avance !
En bref
En bref, Les Souvenirs de Ferdinand Taupe, le premier tome des Mémoires de la Forêt de Mickaël Brun-Arnaud et illustré par Sanoe est une magnifique histoire autour de la mémoire, de l’amitié et de l’entraide. Tendre, lumineux, gourmand, altruiste, doux et nostalgique, ce roman pour petits et grands est à découvrir d’urgence !
Ma note
La citation de Mémoires de la Forêt
Archibald avait déjà entendu parler de la maladie de l’Oublie-tout. Il avait même lu un livre à ce sujet, et ce livre était encore sur l’une des étagères, dans le rayon “Maux et remèdes”. Il s’appelait À la mémoire de ceux qui n’en ont plus – La maladie de l’Oublie-tout, du docteur Marcellin Hibou, sans doute un ancêtre du praticien de Bellécorce. L’ouvrage l’avait beaucoup touché ; il expliquait les différents moments de la maladie : par exemple, celui où l’on sort avec ses pantoufles plutôt que ses souliers de ville, ou celui où l’on cherche sans le retrouver quelque chose dont on s’est débarrassé il y a fort longtemps. Il y a aussi ces moments où l’on sale son café au lait au lieu de le sucrer, et celui où l’on remange deux financiers parce qu’on a oublié qu’on en avait déjà mangé trois. Et vous pouvez le croire, le renard sait ce que ça fait d’avoir mal au ventre en mangeant plus de financiers qu’on ne peut en digérer ! Le livre expliquait bien que, même si tous les vieux animaux perdaient un peu la mémoire et “déraillaient du ciboulot”, la maladie de l’Oublie-tout était une forme plus grave que les simples oublis de la vieillesse : c’était prendre un train pour un aller simple vers son passé, sans espoir de retour, un périple dont les gares disparaissaient au fur et à mesure du trajet…
Mickaël Brun-Arnaud & Sanoe, Mémoires de la forêt – T1 : Les Souvenirs de Ferdinand Taupe
Le mot de la fin
Et voilà pour ma première lecture du Pumpkin Autumn Challenge ! J’espère que cette chronique aura pu te donner envie d’en apprendre plus sur cette petite pépite qui mérite vraiment, vraiment, de rejoindre les foyers de chacun.
Et si tu veux savoir si je vais réussir à relever mon propre défi de lire cette trilogie en à peine quelques mois, n’hésite pas à aller t’inscrire à ma newsletter – tu recevras ainsi un petit mail de ma part dès qu’un nouvel article sera publié sur le blog !
En quel animal (de la forêt) aimerais-tu te réincarner ? Lequel te correspond le plus ?
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
0 commentaire