Couverture du livre La Théorie des Couleurs de Mazey Eddings

Résumé de La Théorie des Couleurs de Mazey Eddings

Tilly Twomley est surexcitée : elle part tout l’été en voyage en Europe, sous couvert d’un stage dans la start-up de sa sœur. C’est un prétexte en or pour quitter le nid familial étouffant. Loin de ses parents, elle est prête à prouver qu’elle peut faire ses propres choix et vivre pleinement avec son TDAH. C’est sûr, ce voyage sera incroyable ! Enfin… si Tilly supporte Oliver Clark, le deuxième stagiaire de sa sœur, beau comme un dieu mais plus glacial que la banquise.

Pour Oliver, survivre à Tilly est aussi une épreuve. Si son autisme complique ses relations avec les autres, c’est encore pire avec cette jeune fille débordante d’émotions. Lui qui d’habitude arrive à organiser le monde par couleurs, celles qui composent Tilly semblent lui échapper constamment.

De pays en pays, Tilly et Oliver vont se rapprocher, se soutenir et résoudre une énigme aussi excitante que merveilleuse, celle de leur amour naissant.

Éditions Comet

Fiche technique

Titre La Théorie des Couleurs

Autrice : Mazey Eddings

Édition – Collection : Larousse – Comet

Pages : 384

Parution : 21.08.2024

Âge : À partir de 15 ans

Formats & Prix : Papier : 19.95€  Ebook : 14.99€

Mon avis sur La Théorie des Couleurs de Mazey Eddings

Au point où j’en suis, c’est quasi-criminel de t’avoir autant rabâché les oreilles avec la sortie de La Théorie des Couleurs de Mazey Eddings et de ne pas t’en avoir reparlé depuis que je l’ai lu… en août (il y a environ un million d’années). Alors, je profite enfin de ce lundi pour lever le mystère (pas si mystérieux que ça) et te dire ce que j’ai pensé de cette lecture !

Je ne vais pas passer par quatre chemins : comme d’habitude, le label Comet a fait fort en nous proposant cette nouvelle pépite !

Vraiment, nous avons besoin de plus de livres comme celui-ci dans le paysage littéraire français. Nous avons besoin de sa fraîcheur, de sa spontanéité, de sa joie de vivre, mais surtout : de la représentation naturelle et honnête que cette histoire offre.

Parce que la véritable force de ce roman, ce sont ses personnages. Impossible de ne pas craquer pour Tilly et Oliver. Impossible. J’ai tout aimé chez eux, et pas seulement leurs neurodivergences qui les rendent tellement plus clairvoyants sur la vie. C’est leur palette, leurs nuances qui m’a le plus touchée. Parce qu’avec La Théorie des Couleurs, Mazey Eddings montre très bien à quel point la différence peut être source d’autant de joies et d’ouvertures que de difficultés dont on n’a même pas idée. Elle parle de sujets parfois compliqués, mais qui résonneront forcément avec n’importe quel jeune adulte qui cherche sa place.

Si j’avoue avoir éprouvé un attachement particulier pour Oliver et sa passion pour la photographie et les couleurs (j’ai trouvé ce sujet fascinant), il n’en reste pas moins que Tilly m’a aussi beaucoup parlé grâce à sa sensibilité, son amour des mots, ses questionnements existentiels et la vision très juste qu’elle a vis-à-vis de son TDAH.

Idem du côté des personnages secondaires qui, je trouve, sont très représentatifs de tous les comportements que l’on peut trouver dans l’entourage de personnes ayant une quelconque déficience – avec l’acceptation pleine et entière de la famille d’Oliver et une maladresse extrêmement blessante de la part de la part de la mère de Tilly (que j’ai d’ailleurs eu envie de prendre entre quatre yeux à de nombreuses reprises). J’ai trouvé ça très intelligent de la part de l’autrice.

Et puis, bien sûr, il y a la romance – qui était, il faut bien le dire, assez parfaite. La Théorie des Couleurs est un bonbon, un nuage où l’on se plaît à flotter, un shot de douceur à l’état pur qui nous fait fondre de mignonnitude. Je ne l’ai peut-être pas autant apprécié que Better than the movies de Lynn Painter, mais il n’est clairement pas éloigné dans mon classement. Et ai-je précisé à quel point c’est drôle ? Parce certaines scènes sont juste hi-la-ran-tes (sans parler des titres des chapitres : toujours des pépites qui m’ont fait hurler de rire).

Je ne sais pas quoi dire de plus, à part qu’il faut absolument lire ce livre. C’est une nécessité. Pour ton propre bien. Et aussi pour le bien public. Tu me remercieras plus tard.

Ma note

Ma note : 16/20

La citation de La Théorie des Couleurs de Mazey Eddings

– Le noir est une des couleurs les plus complexes qui existent. C’est ma préférée.

Préférée est un euphémisme. Je suis obsédé par cette couleur. Le noir est doux et rassurant et généreux et le centre de mon cerveau pousse un ahhhhh de soulagement chaque fois que mes yeux se posent sur lui.

– On pense souvent à tort qu’il n’y a qu’un seul noir. Il y en a une infinité. Enfin, bien sûr, le noir est scientifiquement défini par l’absence totale de couleur, mais en art le noir est créé par pigmentation. Si on y pense, un peintre doit mélanger plein de couleurs, et en ajouter encore et encore, jusqu’à ce qu’il obtienne ce qui est censé être du rien. C’est comme si l’acte de produire cette couleur contredisait sa définition même. Je crois que les gens qui me reprennent quand je dis que c’est une couleur le font par pur esprit de provocation. Genre, vas-y, on va pas couper les cheveux en quatre, quoi. Je suis convaincu qu’une grande partie du problème réside dans le manque de clarté des définitions. Quand on s’y intéresse de près, oui, il n’y a qu’une seule véritable teinte de noir, qui serait le noir pur. Très bien. Mais il y a une infinité de nuances de noirs, et que le dire de cette façon déstabilise vraiment les gens. On peut aussi se perdre dans les nombreuses différences entre la chromie et la saturation mais Munsell en donnerait évidemment une définition bien plus claire. Et quand on aborde les sensations que procurent les couleurs, j’ai tendance à les envisager du point de vue de leur intensité. C’est moins scientifique, je sais, mais la couleur, au final, est une expérience visuelle, alors pourquoi on n’en parlerait pas en ces termes, tu ne crois pas ? Et pour une couleur qu’on pense si simple, elle est incroyablement complexe. Variée. C’est un caractère d’imprimerie et un ciel de nuit. C’est la toile de fond de l’espace et les points de la coccinelle. C’est… C’est…

Je jette un œil à Tilly qui tente de démêler tous ces mots qui me sortent de la bouche.

– C’est la pointe de tes cils, je dis en la désignant, et mon regard rencontre le sien avant de se promener sur son visage.

– La profondeur de tes pupilles dilatées quand tu t’emballes. Tes Converse tout usées et cette robe avec des poches que tu as l’air d’aimer tant. C’est…

Tilly halète, ce son interrompt le petit train de mes pensées galopantes. Qui, je m’en rends compte à cet instant, se sont concentrées sur elle.

Mazey Eddings, La Théorie des Couleurs

Le mot de la fin

Avec le carton plein que fait le label Comet à chaque fois que je découvre un de leurs livres, il était inenvisageable que je ne glisse pas leur publication de septembre dans ma PAL du Pumpkin Autumn Challenge. Il s’agit cette fois-ci d’une romantasy qui devrait mêler vampires, rébellion et trahison – et que je te présentais en détail dans mon article sur les sorties de septembre. Mais quoi qu’il en soit, When The King Falls de Marie Niehoff sera assurément l’une de mes prochaines lectures… puisqu’elle est déjà en ma possession !

Couverture du livre Vampire Royals, le Tome 1 : When The King Falls, de Marie Niehoff

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Mais avant de partir, viens me dire en commentaires si toi aussi tu as vu la vie en arc-en-ciel grâce à La Théorie des Couleurs de Mazey Eddings !

À bientôt pour un nouvel article !

Amandine Stuart

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