Précédemment dans la série…
Résumé de l’éditeur
Tome 3.5 : Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires
Il était une fois un prince cruel…
Avant d’être un prince cruel ou un roi maléfique, Cardan était un enfant Fae avec un cœur de pierre et une langue acérée. Grâce à ce nouvel ouvrage richement et magnifiquement illustré, nous plongeons au fond de son âme et considérons pour la première fois les événements de son point de vue. Nous découvrons des petits détails de sa vie avant Le Prince cruel et une aventure qui s’étend au-delà de La Reine sans royaume… C’est surtout pour les lecteurs l’occasion d’un délicieux retour au royaume de Domelfe… ou d’une première découverte, pleine de danger, de romance, d’humour et de drame.
Fiche technique
Titre : Le Peuple de l’air – T3.5 : Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires
Autrice : Holly Black
Édition – Collection : Rageot – Grand Format
Nombre de pages : 192
Date de parution : 09.11.2022
Âge : À partir de 15 ans
Prix : 17.90€
Remarque : J’ai lu ce livre dans le cadre de l’édition 2022 du Pumpkin Autumn Challenge.
Mon avis
Tu sais ce que j’aime particulièrement lire en fin d’année ? Les contes. Et il se trouve justement que le livre dont nous allons parler aujourd’hui en recèle quelques-uns.
Il n’y a pas à dire, la saga du Peuple de l’air aura marqué mes dernières années de lecture. Alors, évidemment, j’ai sauté sur ce tome bonus dès sa sortie ! Et pour cause, il se centre sur Cardan, ce personnage si dense, nuancé et compliqué de la série. Autant dire que je n’allais pas laisser passer cette chance de le comprendre un peu mieux !
Wow
Et je dois dire que, comme d’habitude, Holly Black a fait fort. Même si je dois dire que le résultat n’est pas tout à fait celui auquel je m’attendais.
Dans Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires (est-ce qu’on peut s’arrêter deux minutes sur ce titre à rallonge ?) l’autrice nous propose un assortiment de onze nouvelles du point de vue de Cardan, qui se déroulent avant, pendant ou après les événements que nous avons vécus dans les trois tomes originaux.
Nous en apprenons donc beaucoup sur les éléments de la vie de Cardan qui l’ont construit, pour le meilleur ou pour le pire. Je pense d’ailleurs que les nouvelles de son passé font partie de mes préférées, parce qu’elles révèlent quelque chose d’un peu plus fragile que ce dont nous avons l’habitude. Nous retrouvons aussi des personnages que nous avons bien connus lors de notre lecture du Peuple de l’air, ce qui était très agréable – mais nous en rencontrons également de nouveaux, dont je te laisserai le soin de te faire une opinion.
La plume de Holly Black est toujours aussi magnifique, très poétique et incroyablement soulignée par les illustrations qui ornent de nombreuses pages du livre. C’était très joli. Vraiment. Rien que l’objet en lui-même vaut le coup d’être intégré à ta bibliothèque.
Bémol
Mais il y a tout de même une chose qui est venue entacher un peu ma lecture : J’ai eu beaucoup de difficultés à m’immerger dans le récit. Je me sentais extérieure à ce que l’on me racontait et ne parvenais pas toujours à éprouver des sentiments envers ce qui se déroulait devant mes yeux.
Bon, j’avoue que j’étais couchée au fond de mon lit, malade comme rarement je l’ai été, au moment de ma lecture – donc il est fort possible que j’avais quelques neurones grillés à déplorer et que je n’étais pas totalement concentrée ou pas disponible mentalement. Mais je pense qu’il y a un élément supplémentaire qui a accentué ce facteur : Le fait que le récit soit fait à la troisième personne.
Ce n’est pas du tout quelque chose qui me dérange d’habitude, mais ça m’a beaucoup perturbée cette fois-ci. Certainement parce que tous les autres tomes étaient écrits à la première personne. J’ai donc senti un véritable décalage avec le reste de la série, comme si l’autrice avait voulu mettre de la distance entre le lectorat et Cardan. Ce qui était tout le contraire de ce que je désirais. Au fond, je crois que j’en attendais un peu plus.
Mais je tiens à redire que ça n’enlève rien à l’esthétique générale (du style et de l’objet) de ce livre ! C’est peut-être d’ailleurs cette troisième personne, en plus de l’enchaînement de ces petites histoires, qui m’a poussée à qualifier Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires de contes et pas simplement de nouvelles. Parce qu’elle ajoute une dimension de magie universelle.
En bref
En bref, Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires tient toutes ses promesses en se trouvant être le digne héritier de la saga Le Peuple de l’air de Holly Black. Ce fut un vrai plaisir de mieux découvrir Cardan et les éléments qui l’ont construit, bien qu’une certaine distance persiste entre ce personnage et nous, probablement à cause de l’écriture à la troisième personne à laquelle l’autrice ne nous a pas habitués.
Ma note
La citation
Lorsqu’elle marchait, elle laissait des empreintes de pas sur l’humus. En effet, elle ne savait pas se déplacer furtivement sans déranger les feuilles et les branches. Il se félicitait de voir à quel point elle était mauvaise, même pour quelque chose d’aussi facile. Ce ne fut que plus tard qu’il fut troublé en songeant à la marque de sa botte dans le sol : comme si cette fille était le seul élément réel sur une terre de fantômes.
Holly Black, Le Peuple de l’air – T3.5 : Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires
Le mot de la fin
Et voilà pour la chronique du jour !
Est-ce que toi aussi tu es une adepte de Holly Black et du Peuple de l’air ? Tu es tombée sous le charme de Cardan ? Dis-moi tout !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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