Résumé de Ces choses qu’on n’oublie pas
Alors que Naomi plante son fiancé devant l’autel, sa jumelle Tina l’appelle à la rescousse à Knockemout, une petite ville où les querelles se terminent soit en bagarres, soit en beuveries. Malheureusement, Tina n’a pas changé : sitôt sa sœur retrouvée, elle disparaît avec la voiture de Naomi, abandonnant au passage sa fille de onze ans. Knox, bienfaiteur de la ville et bad boy à ses heures perdues, ne fait pas dans les relations compliquées, encore moins avec une mariée en fuite. Mais puisque la vie de Naomi vient d’exploser sous ses yeux, la moindre des choses est de lui venir en aide. Il pourra ensuite retourner à son tranquille quotidien. Enfin, ça, c’était le plan initial, car il y a peu de chances que l’histoire en reste là…
Éditions Michel Lafon
Fiche technique
Titre : Knockemout – T1 : Ces choses qu’on n’oublie pas
Autrice : Lucy Score
Édition : Michel Lafon
Nombre de pages : 480
Date de parution : 30.03.2023
Âge : À partir de 17 ans
Prix : 19.95€
Mon avis sur Ces choses qu’on n’oublie pas
Après ma lecture très mitigée de La Duchesse de Buckingham de Shannen Malka, j’ai voulu totalement changer d’ambiance de lecture. Pour cela, j’ai jeté mon dévolu sur cette romance contemporaine dont je n’attendais pas grand-chose, histoire de passer un moment de détente sans prise de tête.
Et si en effet ces deux lectures étaient radicalement différentes… Les résultats finaux ne furent finalement pas si éloignés que ça.
Ces choses qu’on n’oublie pas, ou comment écrire un scénario de téléfilm de l’après-midi
Il faut dire que tout était tellement gros et cliché. On voit toutes les actions arriver à dix kilomètres. Les personnages sont des clichés sur pattes. Et le tout donne finalement un parfait scénario pour les téléfilms de l’après-midi sur TF1.
Si j’avoue m’être bien prise au jeu au début, parce que ça donnait quelque chose d’assez drôle et rafraîchissant. Je me suis en fin de compte vite lassée de ce manège. Et les longueurs se sont vite installées. Il y avait tout simplement (beaucoup) trop de pages pour ce que Ces choses qu’on n’oublie pas voulait raconter. L’histoire est donc vite devenue quelque chose de répétitif et de collant. Le scénario sympa du début s’est transformé en une sorte dépotoir à sentiments où tout le monde ne faisait que pleurnicher sur son sort en faisant des montagnes de problèmes qui auraient pu se résoudre en une conversation bien menée.
Mais je crois que le pire du pire se trouve dans le personnage principal masculin, Knox, qui m’a clairement donné envie de le tarter. Il est l’archétype de l’homme des cavernes qui n’a rien d’attendrissant. Il passe son temps à faire et à avoir des réflexions qui sont juste insupportables. Peut-être que ça passait dans les romans d’il y a 10 ou 20 ans, mais aujourd’hui ce genre d’attitude est tout simplement devenue inadmissible.
Bref, je pense que tu l’auras compris : Je n’étais pas mécontente de voir la fin arriver.
Des éléments qui remontent Ces choses qu’on n’oublie pas dans mon estime
Pourtant, je ne peux pas dire que tout était mauvais dans Ces choses qu’on n’oublie pas, parce que ce n’est pas vrai – certains points m’ont même totalement séduite !
Je pense notamment à l’aspect “petite ville où tout le monde connaît tout le monde” qui crée un véritable esprit de communauté et d’entraide qui a fait beaucoup de bien au roman, en particulier grâce aux nombreux personnages secondaires que l’on apprend à connaître et qui sont là pour épauler notre duo et alimenter des scènes plus anecdotiques mais non moins importantes dans la construction de Ces choses qu’on n’oublie pas.
Et puis, bien sûr, il y a Waylay : la fameuse nièce sortie de nulle part dont Naomi se retrouve à avoir la charge. C’est vrai que les personnages d’enfants fonctionnent toujours bien chez moi, et la règle ne change pas ici. Cette préado apporte la douceur, l’humour, la naïveté et la complicité qu’il fallait à cette histoire et me permet de remonter un peu Ces choses qu’on n’oublie pas dans mon estime.
En bref
En bref, Ces choses qu’on n’oublie pas de Lucy Score est une romance contemporaine qui souffre cruellement de sa longueur, de ses clichés et de sa mièvrerie où tout n’est que drames incessants et sentimentalisme affligeant. Et le personnage principal masculin n’arrange rien avec son attitude de rustre aux réflexions tout simplement insupportables. Heureusement, l’ambiance cocooning de petite ville peuplée de personnages secondaires attachants, ainsi que la figure de la nièce adolescente de Naomi permettent de remonter (légèrement) remonter le roman dans mon estime.
Ma note
La citation de Ces choses qu’on n’oublie pas
– Comment deux sœurs peuvent-elles autant se ressembler et ne rien avoir en commun ? demanda Grave.
– Je l’ignore, répondis-je sincèrement, avant de partir à mon tour.
Je la trouvais devant le commissariat en train de grommeler.
– Vous savez ce que vous allez faire ? demandais-je, résigné.
– Si je sais ce que je vais faire ? répéta-t-elle, sa voix se cassant, sa lèvre inférieure tremblant.
Mon instinct de survie refit surface. Je détestais les larmes. Surtout celles des femmes. Une femme en pleurs me donnait la sensation qu’on me déchiquetait de l’intérieur, ce que je n’avais jamais avoué à personne.
– Ne pleurez pas, ordonnai-je.
– Pleurer ? demanda-t-elle, les yeux humides. Je ne vais pas pleurer.
Elle mentait tellement mal.
– Ne pleurez pas, bordel. Ce n’est qu’une voiture et votre sœur n’est qu’une saleté. Aucune des deux ne vaut la peine de pleurer.
Elle cligna rapidement des yeux et je m’attendis à ce qu’elle fonde en larmes ou me hurle dessus. À ma grande surprise, elle ne fit ni l’un ni l’autre. Elle se redressa et hocha la tête.
– Vous avez raison. Ce n’est qu’une voiture. Je peux me procurer des cartes de crédit, un nouveau sac à main et un autre carton de moutarde au miel.
Lucy Score, Ces choses qu’on n’oublie pas
Le mot de la fin
Comme tu as peut-être pu le remarquer avec mes dernières chroniques, mes lectures du début du mois de Juillet sont loin d’avoir été à la hauteur de mes attentes… Mais j’ai le plaisir de t’annoncer que la tendance a changé, ce qui devrait se traduire dès la prochaine chronique, prévue pour samedi.
D’ici là, tu peux toujours suivre mes lectures en direct via mon profil sur Booknode, ou sur mon compte Instagram où je publie régulièrement des stories en réaction à mes lectures en cours !
Quelle est ta dernière déception livresque en date ?
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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