
Résumé de l’éditeur
« Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français… »
Fiche technique
Titre : L’Étranger
Auteur : Albert Camus
Édition : Folio
Nombre de page : 192
Date de parution : 07.01.1972
Âge : À partir de 15 ans
Prix : 6.30€
Récompense : Prix Nobel de littérature 1957
Mon avis
J’avoue que la semaine dernière, quand ma prof de linguistique à étudiée le passé composé dans ce livre et que tout mes camarades semblaient l’avoir lu, je me suis sentie un peu bête… Donc me voilà en train de le commencer le soir même !
Et surprise, c’était vraiment bien !
Je ne n’ai pas dû me forcer pour le prendre est avancer dans l’histoire. D’ailleurs, le style m’a un peu fait penser à celui de Gary dans La vie devant soi, avec ce petit quelque chose d’irrévérencieux dans l’écriture.
J’ai surtout beaucoup aimé Meursault, le personnage principal, qui a une psychologie très particulière, parfaitement amoral, de sorte qu’il ne porte jamais de jugement sur rien et qui « ne parle pas pour ne rien dire ». Sa façon d’agir et de penser m’ont apparu comme ce que l’on apparenterait aujourd’hui à une forme d’autisme.
Et je trouve ce point de vue intéressant pour cette histoire puisqu’elle va nous permettre de nous interroger sur des sujets comme : la morale, le jugement, le libre-arbitre, …
En somme L’Étranger de Camus est une sorte de critique et de mise en relief de notre société que j’ai beaucoup appréciée dans ce qu’elle a de ne pas être commune aux autres œuvres da ce genre.
Mais Sartre le dit bien mieux que moi : « L’étranger qu[e Camus] veut peindre, c’est justement un de ces terribles innocents qui font le scandale d’une société parce qu’ils n’acceptent pas les règles de son jeu. »
C’est donc pour toutes ces raisons que je te recommande chaleureusement la lecture de ce classique, de même pas 200 pages, qui a obtenu le Prix Nobel 1957.
Ma note

Amandine Stuart