Résumé de Tu aurais dû t’en aller
En mal d’inspiration, un scénariste a loué pour sa famille une confortable maison de vacances isolée dans les montagnes allemandes. Prendre un grand bol d’air pur, aplanir ses difficultés conjugales, avancer sur son nouveau scénario : il espère bien que cette retraite hivernale portera ses fruits. Mais l’euphorie des vacanciers tourne vite court. La maison semble baignée d’une atmosphère étrange, et bientôt, dans le carnet de travail du scénariste, les bribes d’un scénario mal engagé côtoient le récit de plus en plus angoissé de ses journées. Les pièces ne sont plus où il s’en souvenait et la construction de la maison semble défier les lois de la physique. Jusqu’au jour où d’autres mots que les siens barrent les pages de son carnet : “Va-t’en.”
Conte fantastique moderne, Tu aurais dû t’en aller invente, avec vigueur et virtuosité, une nouvelle manière de raconter l’horreur.
Fiche technique
Titre : Tu aurais dû t’en aller
Auteur : Daniel Kehlmann
Édition – Collection : Actes Sud – Lettres allemandes
Pages : 96
Parution : Février 2021
Âge : À partir de 15 ans
Formats & Prix : Papier : 11.00€ • Ebook : 7.49€
Mon avis sur Tu aurais dû t’en aller
Voici la lecture que j’avais choisie pour me plonger dans l’ambiance halloweenesque… ou plutôt essayer, parce que je suis loin d’avoir été plongée dans une histoire d’horreur selon moi. J’ai frissonné, oui, mais peu finalement. Plus généralement, j’ai aimé la multitude de formes brutes de ce récit, qui mêle carnet de travail et journal intime – avec (entre autres) ses phrases coupées qui viennent illustrer la détresse psychologique du personnage et apporter un sentiment d’étrangeté à l’ensemble. Mais en ce qui concerne l’histoire en elle-même, j’y suis restée assez hermétique. J’avais plus envie de le finir pour le finir que pour découvrir la conclusion, surtout que j’ai ressenti un vrai sentiment de longueur. En y regardant de plus près, je trouve que les idées, la vision littéraire et les images sont bonnes – mais l’exécution manquait clairement de quelque chose (même si je suis en peine d’expliquer quoi exactement).
Ma note
La citation de Tu aurais dû t’en aller
Je ne devrais pas voir la poignée de la porte du salon puisque je suis assis entre elle et la fenêtre, je devrais la cacher et pourtant elle est là ! Je vois aussi le dossier de ma chaise et le dessus de table sur lequel je m’appuie. Et le carnet ouvert. Je pose la main dessus. Maintenant on ne devrait plus le voir. Or je le vois en entier.
Daniel Kehlmann, Tu aurais dû t’en aller
Le mot de la fin
C’est la fin de cette mini-chronique expresse ! Mais tu peux toujours aller jeter un œil aux sept autres avis que j’ai publiés aujourd’hui… Et on se retrouvera très bientôt pour de nouvelles chroniques ! Alors, pour être certain⋅e de ne pas passer à côté, je t’encourage chaleureusement à aller t’inscrire à la newsletter (tu seras ainsi averti⋅e par mail dès qu’un nouvel article sera publié sur le blog) ou à venir me retrouver sur Instagram où je publie tous les jours de nouveaux contenus littéraires !
Mais avant de partir, viens me dire en commentaires si tu as lu Tu aurais dû t’en aller de Daniel Kehlmann et ce que tu en as pensé !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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