Résumé de l’éditeur

La belle et dangereuse Keleana est enfermée dans les mines d’Endovier. Sa seule chance de revoir la lumière du jour ? Participer à un tournoi qui pourrait lui coûter la vie.

Le premier tome d’une série de fantasy sombre et haletante.

À dix-huit ans seulement, Keleana est déjà l’assassineuse la plus célèbre d’Adarlan. Un titre qui l’a envoyée tout droit au bagne…

Sa réputation a pourtant attiré l’attention du prince Dorian qui lui propose de reconquérir sa liberté. Pour cela, elle devra participer à un tournoi contre les voleurs et les assassins les plus redoutables du royaume. Le vainqueur sera sacré champion du roi et entrera à son service. Les autres seront renvoyés à leur triste sort.

Pour Keleana, perdre n’est pas une option. Mais quand l’un de ses adversaires est brutalement tué, puis un autre, elle comprend que quelque chose de bien plus important qu’une simple compétition se joue à la cour du roi.

Trouvera-t-elle le coupable avant de devenir victime à son tour ?

La Martinière Jeunesse

Fiche technique

Titre Keleana – T.01 : L’Assassineuse

Autrice : Sarah J. Maas

Édition : La Martinière Jeunesse

Nombre de page : 496

Date de parution : 19.11.2020

Âge : À partir de 15 ans

Prix : 9.90€

Mon avis

Depuis ma lecture du tome 5 d’ACOTAR en Novembre dernier, Sarah J. Maas me manquait. J’ai donc voulu la découvrir dans son autre série à succès (qui a peut-être même plus de renommée qu’ACOTAR) : Keleana.

Comme tu l’as certainement vu dans le résumé, ce premier tome nous promet beaucoup d’action et de jeux de pouvoirs entre le titre d’assassineuse (au passage, c’est quoi ce nom tout pourri ?) de Keleana, le tournoi mortel qui s’annonce et le Roi tyran que l’on nous présente.

Pourtant, je suis désolée de te décevoir mais c’est loin d’être la vérité sur ce que contient ce roman ! Tout au long de ma lecture, j’ai eu l’impression d’avoir été trompée (ce qui était assez désagréable pour tout te dire).

Franchement, je suis loin d’avoir été convaincue par ce premier tome de Keleana. Parce que le fameux titre d’assassineuse n’est en réalité qu’un déguisement de kermesse, le tournoi n’est qu’une cour d’école où l’on se chamaille pendant la récré et le Roi… Bon ok, le Roi est bel et bien un tyran. Mais passons ce point pour continuer ma métaphore. Est-ce que toi aussi, en maternelle/primaire, tu avais plusieurs amoureux ? Parce que c’est aussi le cas de Keleana qui est le pilier d’un triangle amoureux. Un. Horrible. Affreux. Affligeant. Insipide. Inutile. Triangle. Amoureux. Pourquoi ?! Franchement, est-ce qu’on peut m’expliquer pourquoi les auteurs continuent de mettre en place ce scénario ? Qui aime ça ? Qui supporte ça ? Pas moi en tout cas.

Comme je le disais donc, il y a eu des promesses qui sont loin d’avoir été honorées. Parce que certes, l’univers est plutôt sympa. Mais pour le reste, il n’y a rien de vraiment emballant. Tout est mou. L’action n’est pas au rendez-vous (ou bien en de rares moments). Et tout est cousu de fil blanc et donc prévisible. Bref, j’avoue m’être plus ennuyée qu’amusée. Parce que rien n’est vraiment crédible.

Keleana est sensée être la plus redoutable assassineuse du Royaume, la plus redoutable et la plus impitoyable. J’ai pourtant trouvé que ses réactions ne collaient pas avec cette description. Elle se rapproche bien plus d’une adolescente : naïve, superficielle, imprudente et plus préoccupée par ses relations amicales et amoureuses qu’autre chose. Après, je ne vais pas être ingrate non plus. C’est vrai que Keleana est intelligente, forte et déterminée. Mais elle n’a pas réussi à me convaincre ou à m’accrocher davantage.

Ce n’est pas mieux du côté des deux personnages masculins principaux de cette histoire. Dorian est le prince héritier du Royaume qui semble vouloir contrer les plans de son père à tout prix. Il représente un paradoxe bizarre de pseudo mauvais garçon affreusement fleur bleue qui brûle d’amour pour Keleana alors qu’il la connaît à peine. Là encore, je ne l’ai pas détesté, mais il ne m’a pas du tout marquée ou convaincue.

C’est en revanche (un peu) mieux du côté de Chaol, le chef de la garde royale, bras droit et meilleur ami du prince (évidemment, parce qu’il faut bien que le triangle soit encore plus blasant). Chaol a plus de reliefs que la plupart (voire la totalité) des personnages de cette série. Il est plus mystérieux, plus profond et je sens qu’il nous reste des choses à explorer et à découvrir sur son passé et ses ressentis. Et je pense que ce qui nous sera révélé devrait être assez surprenant ! (Je l’espère en tout cas.)

Mais mon personnage préféré est incontestablement Nehemia. Je n’ai pas envie de t’en dire trop de peur de te gâcher la surprise. Alors je dirai juste que c’est une fille super badass (bien plus que Keleana à mon avis) qui prend de plus en plus de place tout en s’affirmant au fil du récit, ce que j’ai adoré. On sent que Nehemia a un beau rôle à jouer dans la suite des événements, ce qui me réjouit vraiment !

Enfin, je terminerai en revenant un peu plus sur l’univers que je n’ai fait qu’évoquer au début de cette chronique et qui mérite à mon avis que je m’épanche un peu plus. Nous nous retrouvons donc dans un monde où le Royaume d’Adarlan conquiert tous les autres peuples, en prenant bien soin d’exterminer la magie et ceux qui en sont pourvus. À tel point qu’elle semble avoir définitivement disparu.

Nous ne sommes donc pas dans un environnement d’héroic fantasy comme je l’avais d’abord cru (le résumé plein de promesses non tenues, tu te souviens ?), mais plutôt dans une sorte de fantasy médiévale – pour les lieux que l’on explore en tout cas. L’univers en lui-même est donc sympa, bien que l’on soit constamment enfermé dans un huis clos au sein du château et bien qu’encore une fois il ne réponde pas du tout aux attentes que j’en avais. Quoique la dernière partie du roman nous présente de belles idées et de beaux développements qu’il sera intéressant de voir évoluer par la suite.

Parce que oui, malgré toute la description peu reluisante que je viens de faire sur Keleana, je compte lire le tome 2. Ou du moins essayer. Parce que je me dis que le schéma sera peut-être identique à celui d’ACOTAR : un premier tome en grosse demi-teinte et une suite sublime. J’ai envie de faire confiance à Sarah J. Maas sur ce coup-là. Mais ce tome 2, La Reine sans Couronne, aura intérêt de vite me convaincre parce que je n’ai pas l’intention de devoir atteindre la moitié du roman pour qu’il se passe quelque chose de plaisant. Je n’aurais aucun scrupule à abandonner ma lecture si je ne vois rien de tel arriver. Et ensuite il faudra vraiment que quelqu’un vienne m’expliquer pourquoi tout le monde encense cette série.

La citation

Les rayons du soleil à travers les portes transparentes illuminaient le sang du champion et lui donnaient l’aspect d’une plaque de vitrail rouge.

Peut-être s’était-il rendu compte qu’il n’avait aucune chance de gagner le tournoi et qu’il valait mieux mourir ici que d’être renvoyé là d’où il venait. S’il avait voulu s’évader, il aurait attendu la nuit, un moment où il serait seul. Après avoir été un jour à deux doigts de toucher le mur d’Endovier, elle croyait comprendre ce que Sven avait voulu affirmer par ce geste.

Adarlan pouvait leur prendre leur liberté, réduire leur vie à néant, les fouetter, les briser, les forcer à participer à des tournois absurdes, mais, criminels ou non, ils n’en demeuraient pas moins des êtres humains. La mort, plutôt que la soumission à la volonté du roi, était le seul choix qui restait à Sven.

Les yeux fixés sur sa main tendue pour l’éternité vers un horizon inaccessible, Keleana formula une prière silencieuse à son intention en lui souhaitant bonne chance.

Sarah J. Maas, Keleana – T.01 : L’Assassineuse

Ma note

Le mot de la fin

Tu aimes aussi ce qu’écrit Sarah J. Maas ? Et alors, plutôt team ACOTAR ou Keleana ?

Amandine Stuart

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