Résumé de l’éditeur
Orze, un village bombardé en 1916, a été transformé depuis en zone rouge interdite au public. Des fouilles archéologiques y révèlent une activité géomagnétique anormale et les vestiges d’un ancien culte chthonien. Ceux qui s’y rendent en reviennent inexplicablement changés. Trois inconnus — Laszlo Assenzio, surnommé Little Nemo, le premier « spacien », Adna Szor, une musicienne en deuil, et Sylvia Pan, une femme en quête de racines — se confrontent tour à tour aux mystères d’un territoire marqué par les révolutions croisées du règne naturel et de l’homme.
Roman-monde d’un éclat sombre, juxtaposant les époques et les voix, L’Enigmaire explore les arcanes du vivant et nous invite à repenser la violence de la création et celle de l’homme. Ecrit en hommage à Andreï Tarkovski, il donne voix à l’esprit des lieux. Et couronne un travail de réflexion poétique quant au rapport au terrestre en s’articulant autour de deux pensées, celle d’Elisée Reclus qui écrivait : « L’homme, c’est la nature prenant conscience d’elle-même » ; et celle de Gary Snyder : « Les profondeurs de l’esprit, l’inconscient, sont nos propres étendues sauvages ».
Fiche technique
Titre : L’Énigmaire
Auteur : Pierre Cendors
Édition – Collection : Quidam – Made in Europe
Nombre de page : 236
Date de parution : Janvier 2021
Âge : À partir de 17 ans
Prix : 20.00€
Remarque : J’ai lu ce roman dans le cadre d’une rencontre VLEEL de Serial Lecteur Nyctalope.
Mon avis
J’avoue ne pas savoir quoi penser de cette lecture…
J’ai à la fois été déstabilisée par ce monde digne d’un roman de science-fiction, et cette intrigue difficilement accessible.
Et pourtant ce serait injuste de ma part de simplement ranger L’Énigmaire dans la catégorie science-fiction puisque c’est à la fois de la littérature blanche, de la poésie, un essai, un comte, de la philosophie, du développement personnel et un roman d’apprentissage.
Cette histoire m’a clairement perdue, allant parfois jusqu’à me demander s’il était vraiment à ma portée. Je pense que c’est cette thèse trop intangible et quasi-spirituelle qui m’a déroutée et grandement questionnée. Et en même temps il y avait quelque chose dans cette histoire qui a fait que je ne l’ai pas abandonné, que ma curiosité a été plus forte et a fait qu’une partie de moi voulait découvrir s’il y avait une logique rationnelle et non-magique dans ce récit.
J’ai cependant été assez contente des raisons et explications données à la fin, ce qui m’a fait terminé L’Énigmaire sur une assez bonne note.
Je pense que mon erreur fut de découvrir Pierre Cendors par ce texte… Je ne manquerai pas de m’intéresser à d’autres de ses récits. Des suggestions ?
Bref, je ne pense pas que cette lecture soit faite pour tout le monde, mais plutôt qu’elle s’adresse aux lecteurs à qui l’imaginaire, l’intangible et le mystère ne font pas peur.
Ma note
Amandine Stuart
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