Des rêves dans la marge

Des lectures variées et des avis sincères

Olivier Bourdeaut, En Attendant Bojangles

Résumé de l’éditeur

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.

Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.

Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.

L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

L’optimisme des comédies de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours.

Finitude

Fiche technique

Titre En Attendant Bojangles

Auteur : Olivier Bourdeaut

Édition : Finitude

Nombre de page : 160

Date de parution : 2016

Âge : À partir de 16 ans

Prix : 15.50€

Mon avis

Qui se repointe enfin après un mois d’absence pour parler lecture comme si de rien n’était ? Et qui va donc reprendre (plus ou moins régulièrement) ses chroniques là où elle s’était arrêtée il y a quelques semaines ? C’est moi pardi !

On se retrouve donc pour discuter d’une de mes dernières lectures de janvier : En Attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut, que j’ai notamment découvert grâce à MademoiselleLit qui le considère comme un de ses livres préférés – mais aussi grâce au film qui est sorti en salle en tout début d’année et qui me faisait très envie.

Et je dois dire que ce fut une vraie réussite ! J’ai adoré cette histoire du début à la fin, avec toute sa dinguerie, son humanité, son tragique et son côté décalé. D’une certaine manière, j’y ai retrouvé tout ce qui m’avait tant marqué dans La Vie devant soi de Romain Gary : cette intrigue narrée par un petit garçon à la vie si atypique, difficile et compliquée qu’il comprend à la fois trop mal et trop bien. Cette candeur que l’on n’arrive pas totalement à préserver et qui reste malgré tout et rend le récit très drôle et très triste… Mais surtout extrêmement nostalgique.

Ce fut une véritable parenthèse de lecture de laquelle je ne voulais pas sortir avec ce livre lu d’une traite et qui me marquera encore longtemps, je le sens. De ses personnages déjantés et attachants à son ambiance de chaude nuit d’été… Tout dans ce livre appelle à ce qu’on le prenne, le lise, le relise, l’offre – le fasse vivre tout simplement !

Un court roman fort en émotions qui a la particularité d’être accessible et lisible par tous, parce que tout le monde y trouvera quelque part un écho qui saura le faire vibrer.

La citation

Un jour par an seulement, ma mère possédait un prénom fixe. Le 15 février elle s’appelait Georgette. Ce n’était pas son vrai prénom, mais la Sainte-Georgette avait lieu le lendemain de la Saint-Valentin. Mes parents trouvaient tellement peu romantique de s’attabler dans un restaurant entourés d’amour forcés, en service commandé. Alors chaque année, ils fêtaient la Sainte-Georgette en profitant d’un restaurant désert et d’un service à leur seule disposition. De toute manière, Papa considérait qu’une fête romantique ne pouvait porter qu’un prénom féminin.

Olivier Bourdeaut, En Attendant Bojangles

Ma note

Le mot de la fin

Tu as vu son adaptation avec Romain Duris et Virginie Efira ? Elle était réussie ?

Amandine Stuart

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