Résumé des Coquillages ne s’ouvrent qu’en été
Comme chaque année, Léna et Phoebe passent les vacances d’été sur la côte basque. Léna ne rêve que de surf et de faire la fête sur la plage, tandis que Phoebe peine à reprendre son souffle après une première année de fac compliquée. Les deux sœurs ne se parlent presque plus et leur famille est au bord de l’implosion. Mais cet été, il y a Inaya, cette fille qui bouleverse toutes les certitudes de Léna. Il y a aussi Isaac, le premier amour de Phoebe à qui elle a brisé le cœur l’été dernier. Il y a surtout ces choses que les deux sœurs ne se sont jamais dites.
Fiche technique
Titre : Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été
Autrice : Clara Héraut
Édition – Collection : Hachette Roman – Réalisme
Pages : 436
Parution : 29.05.2024
Âge : À partir de 16 ans
Formats & Prix : Papier : 19.00€ • Ebook : 13.99€ • Audio : 23.99€ (ou un crédit)
Mon avis sur Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été
Depuis son premier roman (Nos plus belles années, sorti en avril 2023), Clara Héraut embrase la bookosphère à chaque nouvelle parution. Et à force d’en entendre parler, toujours avec moult éloges, j’ai moi aussi voulu me frotter à son style, sa plume et ses histoires pour voir si cet engouement général était mérité. Fin juillet, j’ai donc attaqué Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été, son dernier roman en date.
Alors, est-ce que j’ai compris où le phénomène prenait sa source ? Oui, assurément.
Des sujets difficiles pour Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été
Avec Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été, Clara Héraut est loin de nous proposer un roman de plage feel-good. Oh que non ! Elle s’attaque à des thématiques lourdes et difficiles qu’il est important de voir traitées et qui ne pourront que trouver une résonance chez les lecteurices qui ont vécu le passage à l’âge adulte, que ce soit vers les études supérieures ou dans la recherche de son identité. Qu’on se le dise tout de suite : Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été n’est pas un roman léger ou joyeux, et c’est quelque chose que j’aurai aimé mieux saisir dans les avis que j’avais pu lire avant de me lancer. L’autrice n’y va pas de main morte et aborde de nombreux TW auxquels je n’étais pas forcément préparée et qui ont parfois pu me remuer. Et je pense que c’est quelque chose dont il faut être conscient.
Et si le roman porte à ce point, ça signifie aussi qu’il est de qualité. L’écriture est belle et parvient à dépeindre des sentiments et des états difficiles à saisir, souvent avec une certaine délicatesse et une forme de poésie que j’ai beaucoup appréciées. Parce qu’on sent que l’autrice a à cœur de traiter ses sujets avec le plus de justesse et de respect possibles, d’être une voix parmi les voix et d’essayer de réveiller les consciences.
Deux sœurs attachantes et en quête d’elles-mêmes
Mais la qualité des Coquillages ne s’ouvrent qu’en été ne se trouve pas que dans ses thématiques et son écriture – elle est aussi dans ses personnages. Léna et Phoebe sont deux sœurs que tout oppose, mais qui se rejoignent pourtant dans leurs mal-être. On s’attache forcément à elles (même si j’avoue avoir ressenti une affinité particulière avec Phoebe), on ressent énormément d’empathie face à ce qu’elles vivent et on a désespérément envie de les soutenir et de les aider.
Heureusement que l’été est là pour illuminer un peu tout ça ! L’ambiance promise est là et le temps extérieur contraste avec la noirceur des pensées de nos personnages.
Maintenant, je tiens aussi à préciser que si le résumé met l’accent sur les potentielles romances Léna/Inaya et Phoebe/Isaac… Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été est loin d’être une romance. Le sujet est présent, en particulier en ce qui concerne Léna, mais il est loin d’être l’axe principal de l’histoire – qui s’attache bien plus à la quête de son identité et de l’acceptation de soi.
En bref
En bref, Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été de Clara Héraut est un roman aux thématiques lourdes mais à la qualité indéniable. L’autrice traite ses sujets avec beaucoup de justesse et de délicatesse, mais n’épargne pas ses personnages – auxquels on ne peut que s’attacher avec beaucoup d’empathie. Une lecture que je te recommande si tu es au fait et préparé à rencontrer les TW qui la composent.
Ma note
La citation des Coquillages ne s’ouvrent qu’en été
Il me faut quelques secondes pour atteindre l’eau. Le sable est humide sous mes pieds. Je m’amuse à provoquer l’écume qui lèche mes orteils. Puis, presque avec pudeur, je m’avance. L’eau est fraîche, même si bientôt, je ne le remarquerai plus.
Salut.
L’Océan me répond par une vague qui éclabousse le bas de mon short en jean. Je glousse, puis ferme les yeux.
Toi aussi, tu m’as manqué.
L’envie de plonger dans l’eau gronde en moi, suivie par celle de laisser l’Océan m’accueillir dans ses bras, de me serrer contre lui et de panser tous mes maux.
Je suis de retour à la maison.
Clara Héraut, Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été
Le mot de la fin
Nous sommes toujours en été, mais je prépare déjà la fin d’année – moment où je vais me jeter les yeux fermés sur L’Effet boule de neige, la romance de Noël signée par Clara Héraut qui (parait-il) est beaucoup plus légère et pour laquelle je n’ai encore une fois entendu que d’excellents avis !
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À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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