Résumé de la BD Le Dernier Vol
Une histoire inspirée de faits réels.
À Barcelone, un vol s’apprête à décoller pour Düsseldorf.
Alors que Juana angoisse à l’idée de revoir son ex-mari et s’inquiète pour la garde de sa fille, Roberto veut raviver la flamme avec Ana. Mark, lui, est en colère contre son père et hésite à retourner le voir pour son anniversaire. Quant à Leya, elle ne croyait pas pouvoir tomber un jour amoureuse avant de rencontrer Hans. Elle trépigne de le retrouver. Le copilote, lui, a d’autres projets.
Les chemins qui se croisent dans les heures précédant la tragédie, nous rappellent que la vie est pleine d’inattendu.
Fiche technique
Titre : Le Dernier Vol
Scénario : Lorenzo Coltellacci
Dessin & Couleur : Davide Aurilia
Édition : Steinkis
Genre : Graphique – Bande Dessinée
Nombre de pages : 144
Date de parution : 14.03.2023
Âge : À partir de 15 ans
Prix : 22.00€
Remarque : Je remercie vivement et chaleureusement les Éditions Steinkis ainsi que Netgalley pour l’envoi de cet ebook. Je précise toutefois que mon avis n’en sera pas moins transparent, honnête et sincère.
Mon avis sur la BD Le Dernier Vol
J’ai décidé d’attaquer ma première lecture de Mars avec la BD Le Dernier Vol de Lorenzo Coltellacci & Davide Aurilia, dont la couverture m’a tapé dans l’œil avant que je ne me penche sur ce résumé qui me promettait une histoire touchante de destins croisés.
Je n’ai aucun souvenir du crash aérien de 2015 qui avait fait l’actualité. L’avion reliant Barcelone à Düsseldorf s’était écrasé dans les Pyrénées. Mais ce n’est pas quelque chose qu’il faille nécessairement avoir en tête pour aborder cette lecture.
Le Dernier Vol : Une BD aux destins croisés
L’important l’histoire écrite par Lorenzo Coltellacci, ceux sont les notions de destins croisées et de quotidiens chamboulés. En partant à la rencontre de cet éventail de personnages (une mère et sa fille en attente du jugement de son divorce, un jeune couple au bord de la rupture, un étudiant qui rentre fêter l’anniversaire de son père, et une femme amoureuse), Le Dernier Vol nous entraîne dans des récits de vies qui ne peuvent que nous toucher dans la mesure où l’on sait comment tout cela va se terminer.
D’ailleurs, la BD ne fait preuve d’aucun sensationnalisme. L’accident et la mort qui en résulte ne sont que suggérés et traités avec beaucoup de pudeur (seulement dans quelques pages à la toute fin). Parce que l’important reste, encore une fois, de voir comment le hasard influe sur des parcours de vie.
Cela se reflète d’ailleurs dans le style graphique que Davide Aurilia a donné au Dernier Vol et dont j’ai adoré la palette de couleurs, très vives et chaudes, pleines de jaunes, d’oranges et de rouges. C’était harmonieux, très expressif et correspondait encore une fois parfaitement au message de la BD. Même si j’avoue ne pas avoir été autant charmée par le trait du dessin en lui-même, que j’ai trouvé un peu trop grossier à mon goût.
Une lecture qui n’échappe pas aux turbulences
La proposition générale du Dernier Vol m’a donc plu. Et pourtant, ça ne sera pas une lecture mémorable. Parce que, dans les faits, quelque chose dans l’exécution a rendu mon attachement aux personnages difficile. Je n’ai pas vraiment réussi à m’impliquer dans cette histoire. Peut-être que cela est dû au format BD, finalement trop court et mal adapté à ce type de récit. Mais pas seulement. Il y a aussi le fait que l’on passe d’un personnage à l’autre sans vraiment les relier entre eux. J’aurai aimé que l’auteur aille plus loin, approfondisse les choses et développe plus son propos (par exemple avec moins de blabla et plus de fils rouges ?).
Et je lui retire aussi des points pour avoir ultra-sexualisé le dernier personnage (la femme qui part retrouver son amant). Parce que finalement, tout ce que l’on voit et tout ce que l’on sait d’elle tourne autour de son corps. Entre les sextos qu’elle envoie, la douche qu’elle prend alors que l’on nous montre tout, et le vibro qu’elle sort après -scène qui n’est pas avare de détails non plus-… C’était beaucoup trop. Et franchement, ça a fait perdre du sens au propos. Alors que l’on n’avait clairement pas besoin de nous montrer tout ça pour qu’on comprenne que c’était une femme libre et bien dans son corps qui était loin d’en avoir fini avec les joies de la vie.
J’ajouterai aussi que certains éléments de la fin m’ont échappé et m’ont semblé sortir un peu de nulle part… Mais je ne peux pas t’en dire plus sans risquer de te spoiler !
En bref
En bref, Le Dernier Vol de Lorenzo Coltellacci & Davide Aurilia fut une lecture plaisante de par ses thématiques et le message qu’elle fait passer : un éventail de personnages aux destins croisés et aux quotidiens chamboulés, des vies qui s’arrêtent brusquement alors qu’elles avaient toutes des avenirs devant elles et des projets à construire. Mais j’aurais cependant aimé que l’auteur aille plus loin dans sa proposition – notamment en reliant un peu plus les protagonistes de son histoire. Je regrette aussi grandement qu’un des personnages ait été ultra-sexualisé, au point que ça en devienne inapproprié, et que certains éléments de la fin aient semblé sortir de nulle part.
Ma note
La citation de la BD Le Dernier Vol
Le mot de la fin
C’est la fin de cette première chronique du mois de Mars ! J’espère qu’elle t’a plu et t’a donné envie de te pencher sur une lecture graphique !
De mon côté, je retourne de ce pas écrire de nouvelles chroniques pour les prochains jours… Et il y a du boulot avec tout le retard que j’ai accumulé ces dernières semaines ! Mais si tu veux connaître mes dernières lectures, alors tu peux les retrouver dans mon Bilan Lectures de Février.
Mais avant de partir, viens me dire en commentaires quelle a été ta dernière découverte graphique !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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