Résumé des Braises de la Guerre
Arrachée aux ruines de sa terre natale alors qu’elle n’était qu’une enfant, Tisaanah a dû apprendre à survivre en comptant uniquement sur son esprit vif et un soupçon de magie. Mais le soir où elle tente de racheter sa liberté, elle manque de mourir.
Désespérée de sauver son meilleur ami qu’elle a laissé derrière elle, Tisaanah part trouver les Ordres, la plus puissante organisation de Magiciens au monde. Pour rejoindre leurs rangs, la jeune femme se voit contrainte de suivre l’apprentissage de Maxantarius Farlione, un Magicien aussi beau que grognon qui méprise ses supérieurs.
Mais Tisaanah ne reculera devant rien pour sauver ceux qu’elle aime. Même si cela implique de faire face à son passé sanglant. Même si cela implique d’être un pion dans les jeux mortels des Ordres. Même si cela implique de sacrifier son cœur.
Et surtout, même si elle doit tuer pour arriver à ses fins.
Éditions Bookmark
Fiche technique
Titre : La Guerre des Cœurs Égarés – T1 : Les Braises de la Guerre
Autrice : Carissa Broadbent
Édition – Collection : Bookmark – Lost Kingdom
Pages : 622
Parution : 19.06.2024
Âge : À partir de 17 ans
Formats & Prix : Relié Collector : 29.99€ • Broché : 21.99€ • Ebook : 7.99€
Mon avis sur Les Braises de la Guerre
Après l’énorme coup de cœur qu’avait été Le Serpent et le Descendant de la Nuit en fin d’année dernière, je n’ai pu que me jeter sur le nouveau roman de Carissa Broadbent : Les Braises de la Guerre, le premier tome de la trilogie La Guerre des Cœurs Égarés.
Et si j’aurais adoré revivre le même engouement que j’avais eu pour son précédent roman, j’ai finalement été au regret de constater que Les Braises de la Guerre fut une petite déception.
Les Braises de la Guerre : une romantasy où le feu ne prend pas
C’est pourtant loin d’être un mauvais roman (j’ai même vu passer quelques avis de personnes disant qu’elles avaient préféré ce livre au Serpent et le Descendant de la Nuit), mais la recette n’a malheureusement pas fonctionné avec moi. La raison principale étant que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. J’arrivais pourtant à compatir face aux épreuves, aux douleurs et aux injustices que Tisaanah (au passage, je n’aime vraiment pas ce nom) et Max avaient vécues et continuaient de vivre… Mais c’était un sentiment de passage, qui n’était pas suffisant pour me faire totalement accrocher à ma lecture. La raison ne s’explique pas forcément, c’est sans doute une simple histoire d’affinité qui fait que le courant n’est pas passé.
Là où je suis encore plus déçue, en revanche, c’est que je n’ai pas ressenti l’alchimie de la romance. Ce qui est plutôt embêtant pour une romantasy. Là où la relation entre Oraya et Raihn m’avait électrisée et fait fondre dans Le Serpent et le Descendant de la Nuit (pardon, je sais que c’est mal de comparer, mais je ne peux pas m’en empêcher), celle de Tisaanah et Max m’a paru bancale et peu crédible. Si c’est bien un slow-burn comme je les aime, je n’ai toutefois pas ressenti de véritable connexion entre eux et encore moins le fameux basculement dans les sentiments de chacun – ce qui fait que je les préférais en tant qu’amis qu’en tant que couple. Ce qui m’a finalement laissée de marbre face à ce que je lisais.
Un certain manque d’originalité et de jugeote
Je pourrais faire la même remarque du côté du worldbuilding et de l’intrigue générale. Heureusement que la romance n’est pas le point principal des Braises de la Guerre, qui traite plutôt d’une quête de pouvoir de la part de personnages aux tendances tyranniques et dictatoriales, avec un penchant certain pour l’esclavagisme et la destruction (autant dire que le respect des droits humains n’est pas leur principale préoccupation). Nos personnages principaux vont donc se rebeller contre ces êtres en puissance et leurs ambitions. Ce qui, malgré un certain manque d’originalité, n’était pas une mauvaise idée. Il y a pas mal d’action, de tension, de combats etc… Mais il n’empêche que je n’en avais toujours pas grand-chose à faire de tout ça.
D’autant que beaucoup de réactions, décisions et justifications de l’héroïne ne m’ont pas plu du tout tellement il était clair que c’était des idées affreusement mauvaises qui allaient se retourner contre elle 10 pages plus loin (et ça ne manquait effectivement jamais d’arriver).
Je suis consciente d’être un peu dure dans ma critique – et pourtant, même si je vois les qualités que possède le roman (vraiment, je t’assure qu’il en a), je n’arrive pas à les faire passer avant tout ses défauts qui me sautent aux yeux.
La suite, Le Pacte de Sang, qui sortira le 4 décembre prochain n’est donc pas certaine de rejoindre ma bibliothèque. Franchement, je suis encore en débat avec moi-même pour savoir si j’abandonne la série ici, ou si je lui donne une chance de se racheter. Mais je ne manquerai pas de te tenir informé du résultat des délibérations le moment venu !
En bref
En bref, Les Braises de la Guerre, le premier tome de la trilogie La Guerre des Cœurs Égarés de Carissa Broadbent est un roman que j’aurai adoré apprécier mais qui m’a malheureusement laissée de marbre – notamment à cause des personnages auxquels je n’ai pas réussi à m’attacher, de la romance qui ne m’a pas paru crédible, d’une intrigue générale pas très originale et du jugement franchement déplorable de l’héroïne. Je lui reconnais pourtant certaines qualités, mais qui n’ont pas réussi à compenser tous les points que je viens de te citer.
Ma note
La citation des Braises de la Guerre
Une boule obstrua ma gorge. J’attendais le moment où ses doigts lâcheraient mon menton, mais ça n’arriva pas.
– Ne les laisse pas te snober, Tisaanah. Tu vaux mieux qu’eux. Tu devrais les terrifier. Effraie-les. Libère ta colère.
Je cillai et, durant cette fraction de seconde dans les ténèbres, je vis tout, absolument tout : les chapeaux à large bord des esclavagistes, les coups de fouet d’Esmaris, les sourires condescendants de Zeryth, les blessures qui fracturaient le corps de Vos. Tous ces souvenirs plantèrent leurs griffes en moi, s’agrippèrent à mon cœur comme des fantômes animés par le désespoir.
Le souffle tremblotant, je bredouillai :
– Im… Impossible.
– Pourquoi ?
Parce que ça fait trop.
Parce que ma fureur me pétrifie.
Parce que la dernière fois que je me suis mise en colère, j’ai senti la vie d’un homme s’écouler entre mes doigts.
J’ouvris les yeux et rencontrai ceux de Max, bleus et brumeux, comme les miens.
– Parce que si j’ouvre les vannes, je ne pourrai jamais les refermer.
Il se pencha vers moi. Il était si proche que son nez effleura le mien, que je pouvais dénombrer ses cils et sentir son souffle chaud sur mon visage tandis qu’il souriait et disait, aussi perfide que la fumée et dur comme l’acier :
– Tant mieux.
Carissa Broadbent, La Guerre des Cœurs Égarés – T1 : Les Braises de la Guerre
Le mot de la fin
Pour voir le bon côté des choses et mettre de côté cette petite déception, j’ai surligné la date du 11 septembre prochain dans mon agenda : jour où sortira en librairie Le Roi Maudit et la Couronne Sanglante, la suite du Serpent et le Descendant de la Nuit. Autant dire que je suis sur le pied de guerre et que j’attends l’autrice au tournant pour ce Tome 2 pour lequel j’ai de très (très très) grandes attentes !
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Mais avant de partir, viens me dire en commentaires si tu as trouvé Les Braises de la Guerre aussi décevant que moi !
À bientôt pour un nouvel article !
Amandine Stuart
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