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Karim Berrouka, Le jour où l’humanité a niqué la fantasy

Résumé de l’éditeur

Au départ, il y a un lutin qui hurle « Vous avez niqué la fantasy ! » alors qu’il retient en otage plusieurs personnes dans une bibliothèque. Et puis il y a le coup d’un soir d’Olga qui se met à déconner et à foutre le feu à son appartement, avant d’aller brouter les pissenlits par la racine. Et il y a aussi les trois punks Jex, Skrook et Pils qui doivent jouer au Festival du Gouffre tandis qu’il se passe de drôles de trucs dans la forêt d’à côté.

Karim Berrouka, auteur du Club des Punks contre l’apocalypse zombie (prix Julia Verlanger) revient avec Le jour où l’humanité a niqué la fantasy. Membre émérite de la World Grouilleux Academy of Fariboles et professeur de fantasy appliquée à Normal Sub, livre ici un récit autobiographique indispensable pour la compréhension de l’univers et le salut de l’humanité.

Actusf

Fiche technique

Titre Le jour où l’humanité a niqué la fantasy

Auteur : Karim Berrouka

Édition – Collection : Actusf – Les Trois Souhaits

Nombre de page : 426

Date de parution : 19.02.2021

Âge : À partir de 18 ans

Prix : 19.90€

Mon avis

Je te parle régulièrement de Fées, weed et guillotines de Karim Berrouka, qui avait été une expérience surprenante que je n’ai pas encore réussi à lire ailleurs. Alors, quand j’ai appris que l’auteur sortait une nouveauté, je l’ai tout de suite précommandée en espérant retrouver ce que j’avais tant aimé avec son autre livre.

Le Jour où l’humanité a niqué la fantasy rassemble effectivement la majorité des qualités propres aux écrits de Karim Berrouka :

  • Un humour caustique et savoureux
  • Une intrigue vraiment bien menée, avec des rebondissements et des révélations
  • Un univers déjanté qui tient la route
  • Une véritable critique de notre société, faite avec intelligence
  • Des personnages attachants et hauts en couleurs

Voilà tout ce que contient ce roman, et bien plus encore !

J’ai adoré la modernité qui se dégage du récit. L’auteur fait tomber les clichés et s’amuse à les inverser, ce qui donne des scènes vraiment cocasses. Le sujet du statut des auteurs est traité avec beaucoup de justesse et une vraie prise de position, c’était éclairant sans être académique. Les différents attentats et toute l’intrigue qui tourne autour d’eux est aussi extrêmement bien pensée…

Les personnages ont tous réussis à me toucher. Je me suis attachée à eux, en particulier pour ce qui est de Margo, Olga et Saint-Jean Baptiste.

Bref, c’était drôle (d’un humour qui n’est toutefois pas destiné aux plus jeunes d’entre nous, je préfère prévenir), mais c’était aussi surprenant. C’est une lecture que je te conseille si tu cherches à sortir de ta zone de confort en découvrant une œuvre qui ne ressemble à aucune autre.

Si je devais faire un choix entre les deux livres de Karim Berrouka que j’ai déjà lu, je dirais que Fées, weed et guillotines reste mon préféré pour la simple raison que l’intrigue m’avait plus entrainée (et aussi probablement parce que c’était mon premier).

Ma note

Amandine Stuart

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