
Résumé de l’éditeur
Voici un livre qui rassemble l’œuvre poétique d’une adolescence, c’est-à-dire, selon le sens romain, de cette première période de la vie qui, de la fin de l’enfance, conduit jusque vers trente ans. Dans leur diversité de formes, de styles et de thèmes – la politique, la religion et l’amour –, les poèmes de Marot, bien souvent dictés par les circonstances, ne rompent pas entièrement avec ceux de ses prédécesseurs, mais se défont des cérémonies d’un langage codé pour faire retentir un timbre plus personnel. Le discours et la vie sont indissociables : désormais, il s’agit moins d’écrire que de parler.
Les qualités qui s’affirment dans ce recueil publié en 1532, les contemporains ne s’y sont pas trompés, et ils y ont vu celles d’un maître. Puis il est arrivé que la facilité, la grâce, et le badinage élégant qu’on lui reconnaissait se trouvent minorés et que son œuvre soit insensiblement réduite au trop simple exercice de ce qu’allait plus hautement accomplir la Pléiade. Ne confondons cependant pas naturel et simplicité, et restons fidèles à Marot en le lisant pour lui-même et pour le plaisir de cette conversation qu’il nous propose.
Fiche technique
Titre : L’Adolescence clémentine
Auteur : Clément Marot
Édition – Collection : Le Livre de Poche – Classiques
Genre : Poésie
Nombre de page : 512
Date de parution : 1532
Âge : À partir de 16 ans
Prix : 8.70€
Mon avis
Mon prof de Littérature de la Renaissance et de l’âge baroque nous a demandé de lire ce recueil de poèmes, chansons, épitres, opuscules, complaintes, épitaphes et rondeaux.
Je pense que tu te doutes, au vu des formes que je viens de citer, que ce fut loin d’être une partie de plaisir. En fait, je me demande même s’il n’a pas fait ça par pur sadisme…
L’écriture n’a pas été « traduite » en français moderne, de sorte que j’ai eu devant les yeux quelque chose d’illisible dont je ne suis pas sûr d’avoir compris le tiers.
Bref, si mon pire ennemi se retrouvait sur une île déserte et que je pouvais lui envoyer un livre, c’est celui-ci que je choisirais.
Tu l’as compris : je ne recommande absolument pas cette lecture, à moins que tu sois masochiste ou passionné du XVIème siècle… et encore !
Ma note

Amandine Stuart