Résumé de l’éditeur
Entre tes mains, fille d’Homère, brûle encore le pouvoir des Dieux.
Le jour où une inconnue rend son dernier souffle dans mes bras, je sais que ma vie paisible d’étudiante ne sera plus jamais la même. Au lendemain du drame dont j’ai été le seul témoin, aucune trace du crime n’a été retrouvée, tant et si bien que tout le monde me pense folle, moi la première. Seul un homme me croit, Angus Fitzgerald, détective à la recherche d’une personne qui ressemble trait pour trait à la femme morte sous mes yeux.
Alors que ce mystère reste sans réponse, les objets que je touche se transforment en or. Et quand le bel Angus me narre le mythe antique de Midas, ce roi grec qui changeait tout en or, je comprends qu’il en sait bien plus sur ce qui m’arrive. Et aussi sur les dangers qui me menacent. Pour moi, le plus imminent est juste là, dans mes mains. Parce que si pour le détective, je suis bénie des Dieux, je ne vois en ce pouvoir qu’une malédiction…
Fiche technique
Titre : Chroniques Homérides – T.01 : Le Souffle de Midas
Autrice : Alison Germain
Édition – Collection : Le Chat Noir – Féline
Nombre de page : 272
Date de parution : 31.10.2017
Âge : À partir de 15 ans
Prix : 19.90€
Remarque : J’ai lu ce roman dans le cadre de l’édition 2021 du challenge lecture FAIS VRILLER TA PILE À LIRE.
Mon avis
Cela fait déjà de longues années que je suis Alison Germain sur YouTube, et plus récemment sur Instagram. J’ai donc pu suivre d’assez près son aventure dans l’écriture et dans la publication de son premier roman. Mais il est vrai que je n’avais jamais sauté le pas pour le lire, peut-être par peur d’être déçue. Et puis un beau jour de décembre dernier, j’ai eu la bonne surprise de voir qu’il m’attendait dans la sélection de mon abonnement Boobox !
Je me suis donc dit que le challenge FAIS VRILLER TA PILE À LIRE était une excellente occasion d’enfin découvrir cette histoire… Alors me voici !
En général
Je ne vais pas tourner autour du pot : l’histoire en elle-même est assez sympathique. On se laisse porter facilement par ce mystère et la vie de Louise qui tente de s’y retrouver dans tous les problèmes qui lui tombent dessus et dont elle se serait bien passée. Je ne me suis pas ennuyé, mais il est vrai que j’ai trouvé que quelques éléments étaient prévisibles. J’ai deviné pas mal de clefs parfois bien avant les personnages. Il y avait aussi quelques scènes ou procédés « communs », déjà vus de nombreuses fois dans de nombreuses histoires. Mais parfois ça fait du bien de se retrouver dans un roman facile, accessible et pas « prise de tête ». À mon avis, c’est typiquement le genre de lecture qu’il te faudrait si tu étais dans un mood détente et simplicité.
J’avoue aussi ne pas avoir éprouvé beaucoup d’attachement pour les personnages. Je les ai trouvés parfois trop lisses et trop clichés, avec un certain manque de nuances.
Louise est un peu trop lente à la détente à mon goût, et assez en demie teinte : elle peut très bien se montrer fragile et pleine de doutes, et l’instant d’après être prête à risquer sa vie en agissant à la limite de l’inconscience. Quant à Angus, c’est vraiment le profil type du bad boy solitaire et mystérieux, qui cache beaucoup de choses (dont un passé douloureux), mais qui se montre attentionné envers notre héroïne, qui veut quant-à-elle briser sa carapace de dur à cuire. Tu l’auras compris, rien de bien palpitant là-dedans, surtout qu’il y a quelques réactions de sa part que j’ai eu du mal à comprendre, et que je n’ai pas vraiment adhéré à son humour. J’espère donc qu’il y aura, par la suite, une certaine évolution de ces personnages.
En revanche, j’ai beaucoup apprécié le développement de la mythologie du Souffle de Midas. C’était original et plaisant à découvrir. Peut-être que mon affection vient du fait que j’ai toujours eu un attrait et une curiosité particulière pour la mythologie (surtout gréco-romaine).
Mais oui, j’ai aimé que l’autrice prenne le temps d’introduire et de nous faire doucement entrer dans le monde qu’elle a créé, sans nous faire lire des pages Wikipédia, mais plutôt en distillant des petites choses par-ci par-là. C’était à nous de reconstituer et d’assembler les éléments, et s’il nous restait quelques petites zones d’ombre, ce n’était pas catastrophique puisque notre héroïne est elle-même plongée dans un grand flou pendant une grande partie du roman. Bref, je pense que ce point est vraiment ce que je retiendrai de ce premier tome des Chroniques Homérides : le bon développement et l’originalité de la mythologie créée par Alison Germain.
Pour ce qui est de l’écriture, je dirais que nous avons une plume de « premier roman ». C’est-à-dire que j’ai déjà lu bien plus original et singulier. Cette écriture-ci est simple est sans fioritures, ce qui n’est pas forcément dérangeant. En tout cas je n’en veux pas à l’autrice de ce manque de maturité dans sa manière d’écrire, parce qu’encore une fois, c’est son premier roman. Je suis par contre curieuse, et serai donc attentive, à son évolution dans le tome deux.
Par contre, ce pourquoi je vais être beaucoup moins clémente sont les coquilles d’édition qui sont présentes et parsèment le scénario du début à la fin. Quand je dis « coquilles d’édition », je ne parle pas de fautes d’orthographe en elles-mêmes, mais plutôt de mots répétés à la suite, de petits mots oubliés, d’un verbe à la mauvaise coordination des temps, ou d’un espace manquant entre deux mots,… En somme, ce que l’on pourrait appeler des « fautes de frappe » (qui auraient dû disparaître pendant l’étape de relecture/correction). Je ne pense pas que ce soit la faute de l’autrice, puisqu’en général c’est plutôt à l’éditeur de veiller à ce que le livre qu’il publie soit vierge de toute erreur de ce type.
Bon, je te rassure, il n’y en avait pas non plus une à chaque page (heureusement d’ailleurs), mais ça m’a quand même dérangée. C’est vrai qu’aucune de ces coquilles ne m’a empêché de comprendre le texte, mais j’avoue aussi qu’à chaque fois que je tombais sur l’une d’entre elles, ça me sortait un peu de ma lecture, puisqu’une partie de mon cerveau était plus occupé à râler, au lieu d’être complètement immergé dans l’histoire.
En bref
En bref, ce tome 1 des Chroniques Homérides : Le Souffle de Midas d’Alison Germain fut une plutôt bonne lecture, en particulier grâce à son histoire facile d’accès et à son bon développement et à l’originalité de sa mythologie. Ce tableau a, en revanche, été assombri par une écriture à peine assez mûre, des éléments de l’histoire quelque peu prévisibles, et de trop nombreuses coquilles d’édition.
Je pense tout de même certainement lire la suite (L’Ultime Oracle) puisque je reste tout de même curieuse de voir comment vont évoluer la plume de l’autrice, ses personnages, son monde, et son intrigue.
Ma note
Les 5 citations
Avant de commencer un nouveau livre qui m’intéresse j’aime aller checker quelques citations pour voir si le style d’écriture me plait. Voici donc cinq citations (toujours garanties 100% sans spoilers, évidemment !). Libre à toi de les lire ou pas, suivant si tu aimes bien savoir dans quoi tu t’engages ou si tu veux garder le total plaisir de la surprise.
Quand les cauchemars devenaient plus simples à affronter que la réalité, fermer les yeux me semblait préférable.
Alison Germain, Chroniques Homérides – T.01 : Le Souffle de Midas
Le souffle de Midas était lourd à porter. À quelques mots près, c’était ce qu’avait affirmé Angus juste avant que nous arrivions chez Hilke. Ce don n’était pas simplement lourd, c’était un fardeau pour lequel mes épaules étaient trop frêles.
ALISON GERMAIN, CHRONIQUES HOMÉRIDES – T.01 : LE SOUFFLE DE MIDAS
– Je peux vous poser une question ?
Angus, qui était sur le point d’enfiler son casque, tourna le visage vers moi.
– Allez-y.
– Comment est-ce que vous m’avez retrouvée ?
Ses lèvres se retroussèrent à peine.
– Je ne vous ai pas vraiment quittée, vous savez…
Touchant. Ou peut-être un peu flippant. Je n’arrivais pas à me positionner.
ALISON GERMAIN, CHRONIQUES HOMÉRIDES – T.01 : LE SOUFFLE DE MIDAS
Ces clients-là étaient convaincus que nous déambulions au beau milieu des sorciers, des licornes, des fées et autres créatures magiques. Le Gruffalo existait peut-être bel et bien lui aussi, pourquoi pas ? Tout était possible…
ALISON GERMAIN, CHRONIQUES HOMÉRIDES – T.01 : LE SOUFFLE DE MIDAS
Elle m’agaçait ! Non seulement son don était cent fois plus cool que le mien, dix fois moins encombrant, et beaucoup plus discret, mais en prime, elle se tenait là, en face de moi, à me parler de sa voix douce et chaleureuse, comme si elle n’incarnait pas la traitresse de l’histoire.
ALISON GERMAIN, CHRONIQUES HOMÉRIDES – T.01 : LE SOUFFLE DE MIDAS
Le mot de la fin
C’en est déjà tout pour cet article !
Je sais que je suis en retard et que je ne l’ai pas posté vendredi, mais cette semaine fut remplie d’un million d’événements et de choses à faire, et j’avoue que la fatigue commence réellement à se faire sentir.
Je ne peux pas non plus te promettre d’être au rendez-vous la semaine prochaine puisqu’étant la dernière semaine de cours avant les vacances, tous les profs se sont passés le mot pour programmer des examens. Ce qui fait que je n’ai littéralement que des examens durant toute la semaine. Je te promets que je n’exagère pas.
Je me sens déjà déprimée à l’idée de tous ces sujets démoniaques qui m’attendent… Souhaites-moi bonne chance !
Quoi qu’il en soit, je te dis à bientôt pour un prochain article !
Amandine Stuart
0 commentaire