Résumé de l’éditeur

Tome 1 : L’Ogre et le Chardon

Et si les clans d’Écosse n’avaient jamais disparu ? Et s’ils continuaient à diriger les Highlands à l’insu du reste du monde ?

Quand Phèdre arrive à Édimbourg pour respecter les dernières volontés de son père, elle se retrouve malgré elle entraînée dans ce monde de clans et de querelles sanglantes qui lui est inconnu. Recueillie par le fougueux et irascible Caleb, chef du clan MacCoy, elle se révèle bientôt être une pièce maîtresse sur l’échiquier du pouvoir…

Éditions Hugo Poche

Fiche technique

Titre Les MacCoy – T1 : L’Ogre et le Chardon

Autrice : Alexiane Thill

Édition – Collection : Hugo Poche – New Romance

Nombre de pages : 615

Date de parution : 19.04.2018

Âge : À partir de 17 ans

Prix : 8.50€

Mon avis

Cette lecture a été totalement influencée par Carole du blog My-bo0ks qui parle très souvent de son amour pour la série des MacCoy d’Alexiane Thill. J’ai donc décidé de m’y lancer le mois dernier, lorsque je me suis subitement rendu compte que les romances me manquaient et que je n’en lisais finalement pas assez… Et figure-toi que j’ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de L’Ogre et le Chardon.

Fast & Furious

J’ai dévoré ce premier tome en quelques jours à peine, prise d’une sorte de frénésie de lecture qui ne m’avait pas habitée depuis très (très) longtemps. Il faut dire que même si ce roman est un beau bébé de plus de 600 pages, les chapitres sont tous très courts (une petite dizaine de pages en moyenne) ce qui fait que l’on se prend très facilement au jeu du “aller, encore un p’tit”… Et on sait tous comment ça finit 😅 ! Quoi qu’il en soit, l’écriture est fluide et très agréable à lire, l’intrigue se tient bien et l’autrice sait manier le suspense et les rebondissements.

J’ai aussi été très agréablement surprise de découvrir que les MacCoy n’était pas qu’une simple série de romance. C’est en réalité une histoire très bien réfléchie, construite et développée. Découvrir l’Écosse, que je ne connaissais que très peu, m’a enchanté – tout comme le principe de base de l’histoire qui veut que les célèbres clans écossais n’auraient en réalité pas disparu et œuvreraient encore dans l’ombre. Nous nous retrouvons alors face à de véritables jeux de pouvoir et guerres de clans… Tout cela à notre époque. J’ai adoré tous les parallèles et les comparaisons que cela permettait, en particulier autour de la place des femmes – parce que, bien évidemment, les traditions claniques n’ont pas évolué pour un sou et il ne fait donc pas bon d’être femme dans ce milieu…

Faux pas

Mais bien sûr, au milieu de toutes ces luttes pour le pouvoir il y a aussi la romance qui prend une place importante. Je l’ai trouvée franchement agréable à découvrir, bien qu’elle ne soit pas exempte de quelques défauts.

J’avais notamment entendu parler d’un problème de consentement assez ahurissant dans une scène en particulier, ce qui me faisait pas mal redouter cette lecture. Et on ne va pas se mentir, il y a effectivement un passage qui pose un gros problème. Je ne comprends pas comment elle a pu être intégrée à l’histoire, d’autant plus qu’elle ne “sert” strictement à rien… Et que les réactions des personnages, de l’héroïne en particulier, m’ont tout autant (voire plus) choqué que la scène en elle-même. Bref, c’est une erreur de parcours certaine, que j’ai choisi d’occulter de ma mémoire mais qui reste pour autant extrêmement problématique.

Réussite

D’autant plus que cette scène ne s’inscrit pas du tout dans le reste de la trame narrative de la romance qui, hormis ce passage, est super sympa à suivre. C’est un slow-burn ennemis-to-lovers qui prend vraiment le temps de faire monter la tension. Le couple Phèdre/Caleb créé par l’autrice se complète bien dans leurs caractères, leurs passés et leurs failles… Bien que cette romance n’échappe pas à quelques clichés inhérents au genre, mais rien de bien de bien dramatique – je dirais même que les clichés, ça fait du bien de temps en temps.

Ce que j’ai aussi trouvé très appréciable dans L’Ogre et le Chardon, c’est que l’autrice n’hésite pas à intégrer de vrais sujets à son histoire. Phèdre, cette jeune femme forte qui ne cesse de fuir pour échapper à son passé trouble et violent, est l’occasion pour Alexiane Thill de parler de stress post-traumatique, de crises d’angoisse et de fragilité émotionnelle – ce que j’ai trouvé bien fait et bienvenu dans le développement du personnage. De même que Caleb, le personnage principal masculin dont je ne peux pas te dire grand-chose de peur de te spoiler – mais qui est très renfermé sur lui-même, porte de très lourdes responsabilités sur les épaules et cache de nombreux secrets.

Profondeur

Mine de rien, ce roman est donc très sombre, ce qui m’a surprise dans le bon sens puisque ces ajouts apportent du corps et une consistance supplémentaire au récit – bien que j’aie pu parfois trouver que cela donnait un peu de pathos superflus au récit, mais bon, j’admets que l’équilibre est difficile à trouver.

Tout cela offre donc de véritables enjeux à cette histoire qui a fini par prendre une dimension énorme et totalement inattendue vers la fin de ce T1. J’avoue que j’avais vu venir l’essentiel des révélations, mais il n’empêche que je suis restée choquée devant ce qui se déroulait sous mes yeux… Ce qui fait que je n’ai pas pu m’empêcher de directement me jeter sur la suite, L’Ours et le Taureau, que j’ai dévoré tout aussi rapidement et dont je te parlerai donc très bientôt !

En bref

En bref, L’Ogre et le Chardon, le premier tome de la série des MacCoy d’Alexiane Thill est un véritable page-turner qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. J’ai notamment beaucoup apprécié l’univers développé autour des clans d’Écosse et tous les jeux de pouvoirs et de politique que cela engendre – de même que les enjeux qui naissent petit à petit autour de cette histoire et prennent une dimension importante d’autant plus plaisante à suivre. Le fil narratif de la romance était tout aussi réussi grâce à son rythme lent et ses personnages complets et profonds… Bien que je regrette profondément la présence d’une scène de non-consentement absolument choquante et aberrante.

Ma note

La citation

Durant notre ascension, les herbes folles caressent mes mollets au travers de mon jean pourtant épais. Leur rudesse n’est pas sans rappeler le caractère robuste des Écossais. Je ralentis en croisant quelques chardons. Ces fleurs ressemblent à des guerrières d’un autre temps. J’en cueille un et en hume le parfum. Les pétales hérissés me piquent les narines.

Alexiane Thill, Les MacCoy – T1 : L’Ogre et le Chardon

Le mot de la fin

C’en est tout pour cette chronique ! En espérant qu’elle t’aura plu ou peut-être intrigué, je te souhaite une belle journée !

Tu connais la saga des MacCoy d’Alexiane Thill ?

À bientôt pour un nouvel article !

Amandine Stuart

5/5 - (17 votes)

2 commentaires

ESTIVAL · 15 juin 2023 à 19:48

J’ai commencé la lecture du premier tome aujourd’hui et dès les premières pages, j’ai su que j’allais commander le tome suivant. Ce livre , je ne l’aurai peut-être pas choisi mais la chronique d’Amandine m’a motivée, je m’intéresse aussi à l’Ecosse donc deux bonnes raisons pour ce choix.
Cette lecture me permet aussi d’améliorer ma culture historique sur l’Ecosse et tous ses clans qui me sont bien inconnus.
Je retourne à ma lecture.
Bonne fin de journée

    Amandine Stuart · 16 juin 2023 à 17:43

    Ce retour m’enchante ! En particulier d’apprendre que cette lecture te permet de rafraîchir ou d’étoffer tes connaissances sur l’Écosse. J’avais également appris beaucoup de choses. J’espère vraiment que ton immersion auprès des MacCoy se poursuivra sur cette bonne voie. J’ai vraiment hâte de connaître ton impression finale à propos des aventures de Phèdre et de Caleb !

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